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qui me manque, maman, mais j’ai accepté une invitation. »

– « Une invitation ? » insista l’obstinée. Et, passant au patois, comme il lui arrivait dans ses colères : « As pas besoun d’accepta d’invitation din la semana. Faut travailla.5 »

– « Non, maman, » dit Laurence, en opposant aux prunelles agressives de sa mère un visage ferme. « Aujourd’hui c’est impossible. J’ai promis, je ne dois pas manquer. »

Elle avait dit ces mots d’un accent qui coupait court au débat. Elle remonta dans sa chambre par l’escalier de pierre extérieur qui menait au premier étage, d’un pas si leste que Françoise Albani n’eut pas le temps de lui poser une nouvelle question. D’un mouvement de mauvaise humeur, la vieille paysanne ramassa la houe qu’elle