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identique, sur du bois identique, avec des gravures identiques… Mais soyez tranquille, je ne la vendrai pas pour du vieux… Je ne vais pas la mettre en montre. Je la garde pour les connaisseurs… J’ai quelque idée, mademoiselle Albani, que dans quelque temps vous ne m’en apporterez plus beaucoup et même plus du tout. »

– « Pourquoi cela ? » interrogea Laurence.

– « Parce que vous en achèterez pour votre propre compte, » fit la marchande… « Quand vous serez devenue une belle madame avec une auto et des bijoux, promettez-moi que vous n’oublierez pas la maison. Si vous avez quelque meuble rare à faire réparer ou à commander, vous penserez à nous, pas vrai ? »

– « Vous aviez cessé de me faire cette plaisanterie, madame Béryl, » dit la jeune fille en haussant les épaules, non sans qu’un peu de rouge lui vînt aux joues.