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étage, en comptant par la droite, — un jeune homme d’une sensibilité pareille à celle de Reine, capable, comme Reine, des émotions les plus exaltées et les plus fines, et puis ce jeune homme avait été incapable de maintenir contre la vie l’Idéal d’art qui avait été le roman de sa jeunesse, comme Reine, dès la première rencontre, se trouvait incapable de maintenir l’Idéal d’amour qui était le roman de sa jeunesse à elle. Quel élément de débilité se cachait dans leur intime nature, à tous deux, pour qu’ils fussent à la fois si délicats dans leurs façons de sentir et si impuissants à modeler leur existence d’après leur cœur ? Mais cette débilité était-elle en eux ? N’avaient-ils pas eu à lutter, simplement, contre une volonté plus forte que la leur ? Non. Le jeune homme venu de Chevagnes, pour conquérir la gloire en écrivant des chefs-d’œuvre, sous les combles du misérable hôtel Michel-Ange, n’était pas un faible. C’était un naïf sans doute, et qui ne mesurait pas quelle effrayante distance le séparait de son rêve, mais Hector s’en rendait compte de par delà les années, c’était aussi un patient, un acharné travailleur, et qui eût réalisé, sinon le tout, au moins une partie de ce rêve, si… Et une figure de femme apparaissait, dont les yeux noirs dardaient le despotisme, dont la bouche fière avait un pli implacable de domination, dont la beauté d’idole commandait l’hommage. Etait-ce donc elle qui vraiment lui avait fait manquer sa destinée ? Etait-ce donc elle, de qui l’autorité impérieuse contraignait Reine à plier