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maman, » dit-elle encore, « pourquoi les enfants grandissent-ils ? Autrefois, il n’aurait pas eu une peine sans venir la pleurer sur mon épaule, comme je fais sur la vôtre, et maintenant… »

— « Maintenant, il n’est pas plus raisonnable que sa mère, » dit la vieille dame, qui n’avait presque point parlé de la soirée, et qui, mettant un baiser sur les cheveux de sa fille, la fit se taire en prononçant cette phrase où se révélait son propre martyre : « J’ai mal à vos deux cœurs. »