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lien entre les divers éléments qui constituent l’individu, et qui, désormais désassociés, vont entrer dans des combinaisons nouvelles, dans des êtres nouveaux[1]. »

Mais ces rapports de dépendance réciproque entre les parties des êtres vivants existent également entre les êtres eux-mêmes, et aussi entre l’ensemble de ces êtres et le milieu où ils sont placés. Les lois de l’espèce — lois d’hérédité, d’adaptation, de sélection, lois d’intégration et de désintégration — ne sont que les aspects divers de la même loi générale de dépendance réciproque, c’est-à-dire de solidarité, des éléments de la vie universelle.

  1. Ch. Gide, l’Idée de solidarité.