Page:Bourgeois - Solidarité, 3e éd., Armand Colin, 1902.djvu/105

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

tère et toutes ses sûretés ; car, en en fixant les limites naturelles, elle lui assure, en dehors de tout arbitraire, d’inébranlables garanties.

L’organisme ne se développe qu’au prix du développement des éléments qui le composent ; la société ne peut progresser que par le progrès des hommes.

La liberté n’est autre chose que la possibilité pour l’être de tendre au plein exercice de ses facultés, au plein développement de ses activités ; en développant incessamment l’organe, la fonction élève l’être vers le degré supérieur d’existence où tend toute vie.

La liberté du développement physique, intellectuel et moral de chacun