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40 PHYSIONOMIE DE l’hOMSIE ordinairement aussi des goùts et le caractère virils elles méprisent la timidité de leur sexe; et, si elles ont formé des nœuds indissolubles, il faut bien, bon gré mal gré, que qui fait dépendre d’elles son bonheur leur cède en toute chose le commandement et l’autorité. Heureusement qu’un pareil caractère préserve de ses plus grands dangers, précisément à cause des traits peu séduisants qui le décèlent. D’autres fois c’est l’homme qui offre les traits efféminés de l’autre sexe; ce qui se reconnaît à son teint pâle ou doucement rosé, à sa physionomie fade ou délicate, à son menton sans barbe, à son regard doux et timide, à sa voix faible ou mal assurée. Un tel homme a tous les vices moraux dont une pareille ambiguïté physique est l’indice ou plutôt la menace. L’homme ainsi fait est femme en tout, hormis les qualités, les agréments et les vertus. Tel est le véritable aspect de ces êtres