sous le contrôle du Japon, approuvé par l’empereur Kouangsü, le cinquième jour de la deuxième lune de la trentième année de son règne, c’est-à-dire le 19 mai dernier. Voici le résumé de ce document apporté par le dernier courrier d’Extrême-Orient :
« La Chine enverra quatre cents élèves au Japon pour y recevoir l’instruction militaire ; ces élèves seront divisés en quatre sections, et la période d’instruction durera quatre ans.
« Les élèves seront pris dans les provinces et dans la population mandchoue des « bannières » cantonnées dans les provinces ; leur entretien sera à la charge de l’administration centrale pour une moitié, et pour l’autre à celle des provinces ou des divisions militaires des « bannières » auxquelles ils appartiennent.
« La dépense est évaluée à 300 taëls pour l’entretien, plus 200 pour les voyages ; chaque élève recevra, en outre, cinq taëls pour ses menues dépenses.
« Les jeunes Chinois envoyés au Japon pour y étudier les sciences militaires devront être âgés de dix-huit à vingt-deux ans, et ils seront placés sous la double surveillance du ministre de Chine à Tokio et d’un inspecteur des étudiants.
« À la fin de leurs études, ils seront examinés, en Chine, par le secrétariat pour la formation des troupes, qui leur confiera ensuite les grades de capitaine, de lieutenant, ou de sergent. »
Il paraîtrait, du reste que certains vice-rois