Page:Bourdon - En écoutant Tolstoï.djvu/336

Cette page a été validée par deux contributeurs.

cesser. Elle est partie de Dieu. Elle était toujours, est et sera.

Faire le bien, nous le devons non par crainte de l’enfer ni par l’espoir du paradis, mais parce qu’en vivant de la vie spirituelle, l’homme ne peut rien désirer sauf le bien. Et si l’homme croit à sa spiritualité, il ne peut craindre la mort, l’anéantissement.

Et quelle sera cette vie ? Il ne s’en soucie pas, puisqu’il a foi en ce Dieu-père de qui il est descendu, à qui il va et avec qui il a vécu, vit et vivra.



… Mon opinion sur le mouvement des Doukhobors du Canada, c’est qu’au point de vue matériel ils se sont unis, mais ce mouvement a montré qu’en eux est vivante la chose la plus chère et la plus précieuse : le sentiment religieux, et non seulement passif, contemplatif, mais actif, qui conduit au renoncement des biens matériels.

Il faut se souvenir que le bien matériel qu’ils acquièrent maintenant, grâce à la vie en com-