qu’ils étaient et seront tant qu’ils se guideront non par la conscience religieuse et la raison, mais par les passions et les influences étrangères.
L’homme n’a pas de choix ; il doit être l’esclave d’un autre esclave plus éhonté et plus méchant ou l’esclave de Dieu, parce que l’homme n’a qu’un seul moyen d’être libre : c’est d’unir sa volonté à celle de Dieu. Les hommes privés de religion — ceux qui nient la religion elle-même, ceux qui reconnaissent pour religion ces formes extérieures grotesques qui l’ont remplacée — et qui ne se guident que par leurs passions, par la peur, par les lois humaines et principalement par l’hypnotisme mutuel, ne peuvent cesser d’être des brutes ou des esclaves et aucun effort extérieur ne peut les tirer de cet état, parce que c’est la religion seule qui fait l’homme libre.
Et la majorité des hommes de notre temps en est privée.