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DE MONTAIGNE

ses Essais, parle rarement de Mlle de Gournay[1]. Les auteurs contemporains nous en ont plus appris que lui-

  1. Montaigne donna à Mlle de Gournay la plus grande preuve d’estime et d’attachement, en lui léguant ses manuscrits. Voici ce que rapporte Pasquier à ce sujet : Cette vertueuse demoiselle, avertie de la mort du seigneur de Montaigne, traversa presque toute la France, tant par son propre vœu que par celui de la veuve de Montaigne et de madame d’Ettissac sa fille, qui la convièrent d’aller mêler ses pleurs et ses regrets, qui furent infinis, avec les leurs.