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ÉLOGE

ges, et à l’envie qui les refuse.

Montaigne, il est vrai, ne plia jamais sous le joug de ces tyrans de la société, qui commandent pour ainsi dire leurs opinions, et qui, du haut d’un tribunal élevé par l’amour-propre, disposent souverainement des réputations, exigent des éloges comme une dette, et des hommages comme un tribut : il n’hypothéqua jamais (pour me servir d’une de ses expressions favorites), il n’hypothéqua jamais sa li-