au-delà ou à côté de son domaine, un autre problème ne sollicite pas impérieusement notre curiosité, si certaines aspirations légitimes ne subsistent pas, qui ne peuvent trouver leur satisfaction que dans un mode de savoir, sinon supérieur, du moins différent.
Qu’est ce que la science? Quels en sont l’esprit et la méthode? Par quoi est-elle caractérisée comme mode propre d’explication? Jusqu’où s’étend son domaine? Quelles différentes formes revêt-elle selon les multiples objets auxquels elle s’applique? Quelles sont enfin les vérités essentielles et dernières qu’elle nous enseigne relativement à la nature et à l’home? Telles sont les questions qui s’imposent tout d’abord à l’attention. Si de la sorte on obtient une vue de l’univers tel que la science nous permet de le concevoir, ou de le conjecturer, il ne restera plus alors qu’è confronter cette vision scientifique de l’univers avec notre esprit même et ses différents besoins pour savoir dans quelle mesure nous pouvons nous y tenir comme à l’explication définitive de la réalité.
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L’univers, dans son ensemble ou dans la multiplicité infinie de ses phénomènes, se présente à
