langues européennes font souvent défaut, les finances du ministère ne permettant pas, paraît-il, de remédier à ces inconvénients, et je ne puis m’empêcher de désirer tout haut que les gouvernements, ou des particuliers généreux, envoient de temps à autre, aux écoles de Corée, par l’intermédiaire de leurs Légations, des livres de l’enseignement primaire, neufs ou vieux : notions de sciences, narrations, arithmétique, tableaux et cartes murales. Cela serait aider puissamment, et à peu de frais, l’œuvre des professeurs. L’Alliance française a déjà fait quelques envois ; mais il faut que chaque année de nouveaux livres soient expédiés à Seoul.
Je veux dire maintenant quelques mots des écoles coréennes de différents degrés.
Il existe des écoles subventionnées, des écoles demi-officielles, et des écoles privées, et en dehors de cela les institutions établies par les missionnaires des différentes confessions.
Les Japonais ont installé des écoles pour leurs enfants à Seoul, Tchémoulpo, Foussane, Tcheun-tchou, etc.
Voici quelle est la classification officielle de ces diverses écoles dans lesquelles l’instruction est donnée, sans être obligatoire :
1o So-hak-kio, écoles primaires ;
2o Ko-doun-so-hak-kio, école primaire supérieure ;
3o Sa-peum-hak-kio, école normale ;
4o Tchoum-hak-kio, école supérieure ;
5o Heu-kouk-heu-hak-kio, écoles des langues étrangères ;
6o Heui-hak-kio, école de médecine ;
7o Kouang-mou-hak-kio, école des mines (n’existe pas encore) ;