Page:Bouquet - Recueil des Historiens des Gaules et de la France, 3.djvu/22

Cette page n’a pas encore été corrigée

PR^f-Attty^ jj^i <’ Dufour t ne* AbiMl Dufour. Tom. Ill. c ». Th^an Corévêque de Trêves, fait descendre la race royale des Francs depuis Arnoul jusqu’à Charlemagne père de Louis le Débonnaire À tous lequel il vivoit ; et il assure que c’est ce qu’il a appris de son père et de plusieurs histoires. On ne oonnoissoit donc pas pour lors Arnoald père d’ Arnoul ; on ne savoit pas qu’Ansbert eut été le grand-pere d’Arnoul, ni Blithilde sa grand’mcre : ce qui demeura caché pendant trois cens ans. Cette généalogie enfin oommença à paraître vers les comincnceniens du règne de Charles le Chauve : elle fut d’abord écrite en prose, et ce Prinrt ; la fit mettre en vers. Nous donnons ce Poème, qui a été imprimé pour la première fois par le P. Thomas d’Aquin de S. Joseph Carme Déchaussé en 1644 et ensuite par Jean du BouChct dans les Preuves de la véritable origine de la maison de France en 1646. et par Jean Jacques Chiflet dans ses Défenses d’Espagne eu 1617. Dans quelques Chroniques Blilhilde ayeule d’Arnoul est apjielléc fille de Clotaire second. Mais txmuneut a-t-il /pu se faire que ce Clotiiire, qui avoit à peine 45 ans, ait vu Arnoul son arriere-petitfils revêtu de la dignité Episcopale, qu’il l’ait admis dans son conseil, et qu’il l’ait donne puur Gouverneur à son (ils Dagobcrt C’est iHjur cela que Chitlel croit qu’au lieu de fille de (lut aire second, il faut corriger, fille seconde de Clotaire. Mais cette correction ne peut |>as avoir lieu dans les Chroniques, où Hlithilde est apjiellée non seulement fil lo de CloUiire second, m Wll. On m’avoit communiqué il y a plusieurs années deux Dissertations de M. Louis Du four de l»nguerue, une touchant les années de f.hikleric I. l’autre qui contient des Annales depuis la sixième année de Da-joU’rt, de J. C. 628. jusqu’à la q ̃ t, virensis genus Francorum. rectum A Arnulfo ad Carolum Magnum deducit patron Ludovic* Pji, eujus principatu ipst vivebat ; idque je à patne et u multis historiù didicisse testatur. Tune igitur ignotus erat Amoaldus Arnulfi pater ; non magis noti erant Arnulfi avus Ansbertus etviaque Blithildis : quod quidem per annos trecentas latuit. Regium iUud stemma circa initia regni Caroli Calvi tandem ccepit innotescere, ac primùm so-luta oratione compositum hortatu ejusdem Régis versibus descriptum est. Atque iUud est Carmen quorl nunc exhibemus primùm à Thoma Aquinateà S. Joseph Car me h ta Rrcalceato vulgatum an. 1644. deinde à Johanne dit Bouche in Prõ bationibus xvrte Originis dormis Francut an. 1646. et à Johanne Jacobo Chiflet io in f’indiciis Hispanicis an. 1647. In nonnullis Cttronicis Blithildis Arnulfi iivia CMotarii filia dicitur. l’crùm [ qui ficri pot ait ut C’hlotarius L<te vîj : "atinos 45. /uit" ;«, Arnulfum pronepotem suum Episcopali dignitate ornatu/n viderit, in consilium adhibuerit atque filio Dagoberto t educatorem dederit ? Hinc est t quod Chifietius pro Chlotarii se» cundi filia rmendamlum putat t Chlotarii secunda filia. Sed emeiulaùonem istam non patntntur Chronica in qui fuis Blithildis non

tantiim Cldotarii seeiuuli filia i-oeatur 

sed etiam Dagoberti soror. i mais encore sœur de Dagol»crt. XI’ II. Multis abldnc untiis inilti copia fcuta fut-rat duarum /). Abbatis Dufour de Longue > rue Dissertationum. l’rior de ani nis Childvrici I. agit ; pusterior Annales continet ah anno sexto t Dagolwrti, Chris ti 628. ad ter-