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Postquam. rogantibus nobis, Acadçmiœ ita lif-iS placuit, emblematis, quod in prima voluiniiUs fronte compareat, argumentum undecumqiie quaesivimus, nempe monumentum vel figura m quamlibet quae genuino certè non ficto, liominum Ludovici IX coaequalium specimine, illius aetatis proprium aliquid redderet. Cetera autem pretio antecellere nobis vjaus est pii regis Psalmorum liber, quem quidem ipse nocturna, diurnâ manu versa vit, quem suis toties inspectavit oculis. Codex est Bibliothece regite n* 636 (1. supl1) membranaceus in-octavo, mira tliligentià elegantiâque perfectus, duobus et octoginta centum foliis conditus, septuaginta octo |>icturis adornatus, quse coloribus distincte areâ deauratà historias Veteris Testamcnti referunt. Qui5quis littcrarum formas et artis ibi pictoriœ indolem sedulô aestimaverit haud inficiandum esse elogium opinabitur in primo puroque folio exscriptum cujus haec sententia concepta est :

Hoc Psallerium divi Ludovici fini quod replia Johann* ebroicensis régi Carolo. régi* Joiiannis filio, •nno (lomini noelri millesimo trerenlroimo semgesiroo dodo, donavit ; dchinc Carolus hodie ret. dicti regis C«roli filius Domina- Marie è francica domo regia filie snt, Poissinci in c<^nobio degenli, habenduiu Iratwmisil anno millesimo quadringente*imo. Quoniam média» oetatis pingendi artilïcibu» confundcre tempora moris fuit, libri hujus imagines corporis cultum qui fuit xm seculo Judn’ii antiquis afTinxcrunt sic, tamen indôctè me.ndaces. ut non nihil ad doctrinam historicam profecorinl quippe quae virorum domi mtlitîa-que tunc vestitum muliebremque et organa musica expresse restituant. E multis magno sa ne studio visendis imaginibus quum una nobis cura esset eligere que potissimùm desumerentur, tres tandem excerpsimus unam

Abrahamunr cum Melchisedech congressum duas alias dimidiatas, hinc Stmsonis nativitatem, indè Saûlis triumphum exhibentes quarum hi s

t indiculi eadem manu, qui liber ipse etarati

Prima :

In hac pagina eihibetur quomodo Abrahamo* offcral (SFaebeaU)u« caplivos pnedamque Melchi»edech levil* et epifeopo, atque Melcbi»cdech ei p*n«m et linam pnebeft ;

Posteriorum

In hac paffina uhibetur quomodo SatnMHtis parentes tacriCcent et Angelut mm igni sacro immitcf«ril e

In hac pagina exhiWar quomodo

populo* «un (Saukm) mganti latiti* et orgaoonun nnuicoram coweata excipiat

.4.A ’L

EXPLICATION DE LA VIGNETTE.

Conformément à notre proposition adoptée par l’Académie, nous avons cherché, pour le sujet de la vignette qui doit être placée en tètr de ce volume, quelque figure, quelque monument qui fût une production authentique du temps de Louis IX, et qui en retraçât quelque particularité. Aucun ne nous a paru plus intéressant que le Psautier du saint roi, livre que ses mains ont touché si souvent sur lequel ses regards se sont arrêtés tant de fois. Ce manuscrit que possède la Bibliothèque royale sous le n° 636 (1. supp’), est en parchemin, de format in--8", d’une exécution magnifique, composé de cent quatre-vingt-huit feuilleta et enrichi de soixante-dix-huit images coloriées sur fond d’or, lesquelles représentent des histoires de la Bible. La forme des lettres et le caractère du dessin concourent à certifier la véracité de la déclaration écrite à part sur un premier feuiUet blanc et conçue en ces termes

Cest Puulticr fu saint Loys, et le don» la royne Jehonne deureux (d’É»reiu) au roy Chartes fil* du roy Jelun Un de ôre • (Nolnr Seigneur) mil Irovs cens «oisMinte et nuef. et le roy Charles pnt ( présent ) fili du dit roy Charles le donna » madame Marie de Frâcr m fille religieuse a Poissy, le jour *aint Michel lan mil mi*.

Par un anachronisme qui faisait une règle de l’art dans le moyen âge les personnages de l’Ancien Testament portent les costumes du xiii* I siècle. Cette infidélité même tourne au profit ) de nos études historiques, en mettant sous nos yeux un modèle de l’habit civil et militaire des hommes et du vêtement des femmes, ainsi quej des instruments de musique de ce temps -la. Entre beaucoup de dessins très curieux nous n’avons eu que l’embarras du choix nous nous sommes arrêtés a celui qui représente Abraham avec Melchisedech et à deux autres faisant chacun la moitié d’une page et représentant la naisance de Samson et le triojnphe de Saûl tes légendes sont,

Pour le premier

En cette page est comment Abraham offn» et preaeote

  • es prison* ( prison merfc) Melrhisedech lem (lévite)

et esveque et comment/Melchisedech li présente le pain et le »in

Pour les deux Autres

En ceste page est comment le pere et la mere Samson sacrifient et langle qui se niella en la flamme de leur sacrifice.

En owte est comment .t’ lipu epin le reaoit (Saûl) o (avec) grant joie et grant faMe, Ii.n, e