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i-xiv ` PRÉFACE.

^nr»>anAn/tAni à un neu nlus de auamnte ans, et n’occi correspondent à un peu plus de quamnte ans, et n’occupent néanmoins que treize pages du présent volume. Ils ont été publiés par Catel et par François Du Chesneb nous lesxéimprimons revus sur les manuscrits 5a 1 a et 52 1 3 de la Bibliothèque royale.

Voici un aperçu des principaux faits que Guillaume y raconte. Foulques, évêque de Toulouse, meurt le jour de Noël î a 3 1 Dieu voulant enfin rkompenser son serviteur, qui avait bienfait toutes choses ; et ressuscité un bêché quasi 9* mort. On élut pour le remplacer, comme il lavait d’avance consente lui-même, llflimond. provincial des frères mineurs, héritier de son zèle ardent contre la secte albigeoise ce nouveau prélat contribua sans. doute à faire confier aux Dominicains, ses confrères, la fonction d’inquisiteurs. L’historien fait mention, sous l’année 1339, de deux éclipses de soleil les tables n’en marquent qu’une seule, celle du 3 juin, qui fut en effet considérable. La discorde continuait d’agiter le midi de la France des combats se livraient entre les princes, et l’on s’efforçait en plusieurs lieux de se soustraire à 1 autorité du Roi ; les dissentiments religieux n’étaient guère que les prétextes de ces mouvements hostiles qui n’amenaient pas de grands résultats. L’affaire qui pouvait Atof-s intéresser le plus directement le Languedoc était le mariage qui se négoliait entre le comte de Toulouse et Sancie, troisième fille du comte de WSvcnce. La difficulté consistait en ce que la femme du comte de Toulouse, cloua Sancie d’Aragon, vivait encore. On trouva une affinité entre les deux (•poux, et Ion prononça le divorce ; mais la Sancie de Provence ayant été, <lans ces entrefaites, donnée à Richard, roi d’Allemagne, Raimond rechercha la fille du comte de la Marche, avec lequel il se liguait contre le roi de France. On sait comment l’habileté de la reine Blanche et la bravoure de Louis IX pan lurent à dissoudre cette ligue dans laquelle beaucoup de seigneurs étaient entrés. Le comte de Toulouse s’en détacha, et la paix fut conclue à Lorns en Câlinais. Le comte, au printemps de 1 ^3, fit un voyage à Rome, y séjourna prés d’un an, et obtint la restitution du pays Venaissiu. Cotait le temps ou 11 l’archevêque de Narbonne, Pierre d’Améli ; l’évêque d’Albi, Durand et le sénéchal de Carcassonne assiégeaient le château de Pnys<gur. refuge, disait-on, de tous les mécréants et de tous les malfaiteurs de la contrée. La troupe catholique égorgea les sentinelles, s’empara du fort, passa la garnison ail fil de l’épée, et saisit environ deux cents hérétiques revélus, tant hommes que femmes, qui, ayant refusé de se convertir, furent jetés vifs dans les flammes, et de là, dit l’auteur, précipités dans le feu du Tartan. Leur évêque, BernardMartin, périt avec eux.

Il «agit, dans le, chapitre xlvh, de la cour somptueuse et pompeuse que Raimond VII tint à Toulouse, en 13*4 ; du concile général de Lyon en 13*5, sous la présidence d’Innocent IV, qui y prononça la déposition de l’empereur Frédéric ; de la croisade prêchée en 12/17, dans laquelle Raimond VII s’enuaitea sans obtenir de Rome ni la sépulture de son père, ni la permission d’épouser une fille du comte de Provence. 11 mourut à Milhau, le 1 7 septembre i-jL, après avoir fait brûler à Berlaiges, près d’Agen, quatre-vingts hérétiques simples croyants. Presque tout le reste de l’ouvrage est étranger à la matière que son titre annonce prise de Damiette par Louis IX, revers et caplivitê de ce prince ; son frère Charles appelé au trône des Deux-Siciles ; apparition d’une comète en it»64. peu avant la mort du pape Urbain IV ; troubles en Angleterre, suscités par Simon de Montfort, comte de Leicester ; seconde au. croisade de saint Louis, et sa mort à Tunis (le lendemain’) de la Saint-Bar>* tluflemi 1370. L’auteur rentre dans son sujet, lorsqu’aux deux dernier chaJL~ ju «hnuiitniAJL nconla "»̃>»» -> termina b vie de rarçhevèque