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l’an i3oo de l’ère vulgaire, et atteint i 468 au moyen de continuations anonymes. Il parait que fauteur avait écrit ce livre d’abord en latin, puis en français ; mais le texte latin ne se retrouve nulle part. Les deux copies manuscrites de cette Chronique qui se conservent à la Bibliothèque royale sont en langue vulgaire, comme l’était celle que possédait l’abbaye de Saint-Germain, et dont La Curne Sainte-Palaye a donné une notice*. Des deux que la Bibliothèque royale possède, l’une est comprise dans un recueil qui renferme dix autres articles ; volume in-folio,sur parchemin, dont l’écriture semble être du xiv" siècle ; il porte les n" 56o,6 et 3gaa de Baluie 77 k. Le second est un petit in-8°, sur papier, écriture du xv’ siècle, n° 6763 ou 6600 ; de Bigot, 4 12. C’est encore un recueil composé de onze articles, dont le dernier est intitulé, non sur le manuscrit même, mais dans le catalogue publié en 1744e : • Chronique de Guillaume de Nangis, moine de Saint-Denis, abrégée selon la « forme d’un arbre de génération des rois de France et traduite en français « par le même Guillaume de Nangis. • Nous n’imprimons pas les premières parties de cette petite Chronique, savoir celles qui correspondent aux temps antérieurs à l’an 1336, terme où commence la période historique dans laquelle notre travail actuel doit se renfermer. Il est d’ailleurs impossible de ne pas souscrire au jugement que L«r€urne a porté sur les premiers articles de cet épilome L’auteur débite « toutes les fables sr souvent rebattues sur l’origine des Français venus des « Troyens, et des Parisiens descendus de Paris. Tout ce qu’on lit ensuite jusque « bien avant dans la troisième race ne contient qu’un abrégé très-succinct « des choses les plus communes de notre histoire. La Curne n’excepte que deux passages, dont l’un se lisait apparemment dans le manuscrit de SaintGermain-des-Prés et ne se retrouve point dans ceux du Roi. L’autre, qui concerne l’avènement et le règne de Hugues Capet, sera transcrit par nous à la suite de la courte préface de l’auteur. Quant aux articles qui dépassent l’année i3rj8, nous devons les écarter comme à la fois étrangère à notre sujet et à Guillaume de Nangis. Restent les cent deux années qui comprennent les six règnes de Louis IX. Philippe 111, Philippe IV. Louis X, Philippe V et Charles IV. Or, toute cette matière occupe à peine huit colonnes dans le manuscrit in-folio, douze petites pages dans l’in-8" elle ne va nous fournir que quatre pages et demie, mais qui n’avaient point encore été imprimées.

XII. Les Chroniques de Saint-Denis jusqu’à l’an 12 2 6 ont été insérées en divers volumes de notre recueil dans le troisième, l’histoire de la dynastie mérovingienne (années 4 10-762) ; dans le cinquième, les règnes de Pépin et £de Charlemagne (années 762-814) ; dans le sixième et les deux suivants, 1. le surplus des règnes de la deuxième race jusqu’en 987 dans les tomes X ’1 XI XII l’histoire des six premiers rois capétiens, depuis l’avénement de Hugues ’.jusqu’à la mort de Louis le Jeune, en 1180 ; dans le XVIIe, les règnes de Philippe-Auguste et de Louis VIII (années 1180-1226). Ces grandes Cbro» ; niques se continuent dans le volume que nous publions par les traductions 1. françaises des vies de Louis IX et de Philippe le Hardi (1226-128 :)), dont Guillaume de Nangis est fauteur ; puis par des récits trop abrégés sans doute, 1 ̃ mais quH pour les quarante-trois années durant lesquelles Philippe le Bel et ses trois fils Louis X, Philippe le Long et Charles IV, ont successivement régné peuvent sembler le corps d’annales le plus suivi et le moins incomplet qui ait été rédigé au xiir* siècle et au suivant. ~L ,on.<