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1 PRÉFAC.E,

L PRÉFACE -t.

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Le nombre des éditions qui nous aont connues s’élève à quatorze ou même dix sent en comptant la traduction latine de Sttfing, celles de Jacques Ledet en espagnol et de Th. Johnes en anglais’. La première édition’du texte français est due aux soins d’Antoine Pierre de Rieux et aux presses des frères Marnef c’est un petit in-/»°, imprimé à Poitiers en i 546, avec une épitre dédicatoire de l’éditeur à François I", et un avis au lecteur par le Toulousaiu (.uillaumeLa Périère. De Rieux s’est servi du manuscrit qui avait appartenu au roi Umé ; mais il avertit qu’il en a corrigé le style ; et l’on s’apercoit trop, quoiqu’il n’en dise rien, qu’il s’est permis d’ajouter, d’omettre, de déplacer beaucoup d’articles. 11 eût rendu aux lettres un bien meilleur service, si sans prendre tant de peine, il eût publié une copie littéralement fidèle d’un manuscrit qui. selon toute apparence, était l’un des plus précieux. ’l’rois nouvelles éditions avaient reproduit à Genève et à Paris celle de Poitiers, lorsque Claude Ménard, conseiller du Roi, lieutenant en la prévôté d’Angers, en donna une d’après le manuscrit trouvé à Lavai elle parut en 1O17, à Paris, chez Cramoisy, in-/j°, enrichie d’observations savantes et de suppléments instructifs. Malheureusement l’habile éditeur n’avait eu à sa disposition qu’un manuscrit inexact, qui datait à peine du commencement du vï .siècle, et ne représentait plus le langage du xiu’ c’était une sorte de Iraduction libre et quelquefois défectueuse des récits du sénéchal. Knt ré les éditions suivantes, celles de DuCange et de Capperonnier méritent une nlltMiôoii particulière. Le nom de DuCange promettait une véritable publication du livre de Joinville, et l’on vit en effet sortir de l’Imprimerie royale. en i<iii«, un volume in-folio, recommandable par une riche et profonde érudition :.les éclaircissements et les dissertations qui en remplissent la plus grande partie ont obtenu de justes éloge*, malgré quelques inexactitudes. Mais Du Cange déclare lui-même qu’il n’a pas le texte original de ce livre ; et n avant pu s’en procurer aucun manuscrit, il est réduit à suivre les traces de Pierre de Mieux et de Claude Ménard. Pour l’ordinaire, il ne fait que reproduire l’édition de 1617 en rejetant dans les notes les corrections et les additions dont elle lui parait susceptible. Quoi qu’il en soit, c’est ce volume qui, durant pus d’un siècle, a le plus contribué à faire connaitre, autant qu’il se pouvait, un ouvrage si gravement altéré parles copistes. L’acquisition des deux manuscrits du Roi, 3016 et 206, a valu au public l’édition de 1701, à laquelle Melot, Sallier et Capperonnier ont’ successi-Il et chronique dit In » rhre»lien roy »aiot Ici)». 1 iln nom. et LI11I roy de France, escriplc par Un in<-»«ire Jehan «ire seigneur de lonville el »ene»1 liai de I li«nipiigne amy et contemporain dudict roy «mil !.<̃> i’I maintenant mise en lumière par Anthoine I iirrr dv Ilictu. Imprimé a l’oitlier» par Jehan el Kn ^imIImm I < !<• M.irnef. achevé I"’ i 5 mar» 1 540 ( 1 î>47 ) petit m ,’j" mu i.r.win çt vi feuillets

llutmn dt >«ml /-OB7r/|>ar Joim ille ("̃ouève Chouol i .KiD in u J

iliilnin dt mini I.ouii par Joinville. d’aprrà l édition de(ieue>«. l’an», i ’’96 in 4*

Huloirrdt i«m< /.ou», par Joinville Pari». 1 608 ou

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liisioirr lit uml /.ovi IX du nom rey de Franc* par mr»Mir Jrliiu -ne de lonville, Mnescltal de Champagne niiiiv«ll<Mi>eiil miso en lumière, Hiivanl l’original ancien ̃ le l’nntlieur, avec ilivriac* pièce» du me»me U»ni|>s, non encore impnnie*». et quelqtiM observations hi»lm iq»<-» |.«r M’CJaudeMrnard. ronaeUler (lu roy et liculrnanl pu l.i prévoie d’Angeu Pari» en U boutique de Nivelle- <<l»iSéh.Cramoi»y, 1617, io-V, XX, ^78, IVW 19a. pag avec les portraits de Mini Loui. *t de Louia XIII. L’Hisloire de Muni 1-otii». per ioinville traduite en Memoirm de Jrkan tire de lenville tout la règne de saint 1/Oiii>. roy ne France, avec la généalogie de la maison de Bourlion. l’ari». Mauger, 1666, in 11, xjiv. etirjgpagr». Ce n’e»l plus le «lyle. ni à proprement par 1er l’ouvrage de Joinville mais un livre comiwv1 d’aprc«  le «ien cl librement amplifie. On n’en commit p» ? bien >^ le rédacteur, il n’est point nomme dan» le volume IV Pure et Colin ont été drMgnos.

H 1 tlotre de $mnt l-ovy. IX de nom m <ir Frtncr écrite par Jeh^n tire de Joinville «cuéchal de< liani|iagnu enrichie de nouvelle» observations et dissertation» hutorùiuet ; avec lu élabliuementj de saint Lovy». le c<y>»tt| de Pierre de^ontaine» et plusieurs autre» pièce» t vers de Guiart el (le Saioceriau* Vie d’Isabelle vrn 1 de saint Loyy». par Agnès de Harcourt, m demoiaelle «u> vante, etc.) concernant ce règne tirées des maini.vriipar Ch. Du Fresne Du Cange. conseiller du roi, Irènorier de France, etc Pari» Séb Gramoi», 1668. in fui La Vie de saint Loin» traduite en latin par Stiliinu dans le.» Acla MHctorum des Bollandistes ; tome V au moit d’août (1 5’ jour), pag. 673758 Anvers. 1761 io- folio.

La même traduction latine du Kvre de Joinville. A»m la accoude editioa du racueil da BoMaocUaln Ve-