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monarque il ne prêta point de serment à Uouis IX. Ayant reçu de l’abbé de/ Chëminon les signes de sa mission à la Terre sainte, il assembla ses hommes ou compagnons d’armes dans son château, y tint table ouverte durant huit jours, et offrit la réparation de tous les dommages qu’il avait pu causer. Après avoir engagé une partie de ses terres pour payer ses dettes et pour s’équiper, il partit vers la fin de juillet 12 48, avec neuf chevaliers -et sept cents soldats. Ses propres récits nous retraceront les détails de ses voyages sur terre et sur mer, de ses faits d’armes en Orient, de sa captivité, de sa délivrance, de ses relations intimes avec saint Louis, de son retour en France et de sa rentrée au château de Joinville en 12 54. H négocia peu de mois après, avec un plein succès, le mariage de la fille du roi, Isabelle, et de Thibauld, comte,de Champagne, duquel il reçut en 1 a58, apparemment comme récompense, quelques possessions en augmenta««» tion de fief Cependant lévcroisade avait fort appauvri le sénéchal sa mère js, mourut en 1260 il hérita d’elle plusieurs domaines, et retint dans sa moud8 vanceb ceux qui passèrent à son frère, Geoffroi de Vaucouleurs. Avant aussi b’" perdu sa première épouse, il se remaria, en 1261, avec une autre Alix, fille et «* unique héritière de Gauthier, seigneur de Resnel en Bassigny : par cette alliance il réunissait à sa propre baronie celle de Resnel ou Risnel, qui l’avoisinait. On le Voit remplir un service de cour, en 1262, aux noces du prince Philippe, depuis le roi Philippe III, et d’Isabelle d’Aragon Il eut un hommage à rendre en 1 267 au comte de Bar, pour la terre de Moutier-sur-Saut et pour quelques autres possessions. Ses revenus, malgré les faveurs royales dont il continuait de jouir, devaient être encore affaiblis ou embarrassés en 1268, puisque alors il prenait des meubles et même des reliques en nantissement ’£ d’un prêt de 5o livres qu’il faisait à son église de Saint-Laurent à JoinvihV. Une guerre privée s’étant allumée entre lui et Milon, seigneur de Saint-Amant, la comtesse de Luxembourg, Marguerite, se porta médiatrice, et par des lettres

  • r- datées de 1 269 d. elle condamna Joinville a payer deux cents livres tournois

de dédommagement.

Louis IX préparait en ce temps une croisade nouvelle qui devait être encore plus désastreuse que la précédente cette fois le sénéchal de Champagne refusa de prendre part à une expédition si téméraire. Il ne quitta son château que pour aller recevoir’, dans celui de la Fauche, un hommage qui lui était dû le seigneur lui en remit les clefs qu’il rendit après les avoir gardées tout un £ jour Il fut, en 1282, un des témoins entendus dans l’enquête pour la canoi»nisation de saint Louis. Nommé gouverneur de la Champagne en 12 85, quand Philippe lit et son fils marchaient contre le roi d’Aragon,, il présida plus d’une fois aux assises ou grands jours de Troyes, et y prononça des arrêts. Exclu de ces assemblées par Philippe le Bel en 1287, il n’y reparaît qu’en 1291, et n’y occupe que la sixième place. Il avait flepuis quelques années perdu sa seconde épouse, et réglé le partage dès biens de sa maison entre lui-même O-l ce que nous apprennent Jei lettre» deThi bauld »in»i conçues Nos Thibaut par la graca de Dieu, roy • de Navarre de Champaigne et de Brie cnens Palatin • faisons a savoir a tous ceux qui ces lettres verront et • orront, que quand nous fiâmes servir notre ame et • (M Jean Mguor d« Joinville «nechaus de Chaoïpaigne • devant ikxu de l’ecuelle a noce* monnigoor Philippe • aine fin* le roi de France et a la chevalerie dodit PhiitiTiii

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• lippe, li «eneschaui dessus nommé nos requis ! que nos li fassions son asaex es ecuelle» de quoi il avoit • servi devant nos lesquelles dévoient estre sennes si comme il disoit, et Dos fi répondîmes lors que les • ecuelles etoient le roy de France et toutefois nos ne • volons pu que c«s cboaes dessus dicte* puissent crever • notre senecbaua dessus nommé par la raison de son • fief, ainoel volons que toaUas lia fois que nous ou