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ïMV PRÉFACE.

Il nous semble au contraire que les tables pourraient être fort et débarrassées des doubles emplois qui les ont grossies. Déjà celles qui terminent le tome XIX n’occupent que soixante pages, au lieu de cent à trois colonnes et en pelits caractères, que remplissaient celles du dix-huitième. Le nombre de ces tables s’est élevé jusqu’à huit index geoyraphicus, index onomasticus index personarum per nomina ojficiorum index personarum per cognomina, index genealoyieus, index historicus et chwnoloyicuss index voaim cxotiinnini et injimœ laimitatis glossaire français. Si nous ne devions épargneV à l’Académie de trop minutieux détails nous ne manquerions pas de moyens de fui prouver que ces huit tables peuvent se réduire à trois, celle des noms géographiques, celle des expressions étrangères ou barbares, ou vieillies, et mUrmédiairement un index rcrum et personarum, qui, moyennant quelques dispositions faciles et commodes, comprendrait Yonomasticus, le genealogicus-, ceux des noms d’offices et des surnoms.

u Les préliminairesde chaque volume se divisent ordinairement en trois partics, dont la première porte le nom de préface et présente l’aperçu (le tons les monuments historiques qu’on s’est proposé de rassembler, avec des notices sur tes auteurs auxquels ils son) dus, sur les manuscrits ou les livres imprimés d’après lesquels ils vont être ou publiés, ou reproduits. L’utilité de ces notices est incontestable ; mais parmi celles que les Bénédictins ont rédigées, iU>n est qui Se rencontrent deux fois dans un même tome d’abord comme morceaux de la préface puis dans les mêmes termes ou peu s’en faut, et sous le titre de Monitum, à la tête des divers monuments qu’elles concernent. 11 suffisait sans doute de renvoyer aux pages de l’introduction ou tous ces renseignements biographiques et bibliographiques étaient plus convenablement rassemblés. « La seconde partie des préliminaires peut consister en une ou deux dissertations ou notices destinées à exposer les résultats généraux ou bien à éclaircir certains détails des récits qui vont composer le corps du volume. Ikial a placé ainsi à la suite de ses préfr es des mémoires Mir l’administration civile et ecclésiastique du royaume, sur le costume des Français, sur le divorce de Philippe I" avec Berte, sur l’origine de la pairie. Les règnes de saint Louis et de ses successeurs jusqu’à Charles IV inclusivement fourniront assez de. sujets à des recherches du même genre. Alors même que le> historiens spéciaux des croisades continueraient, comme nous le proposons, d’être écartés du IVerueil, la part que les Français ont prise à ces expéditions dam le cours du xtn’ siècle resterait toujours digne de l’attention de leur postérité, et pourrait donner lieu à des observations ou discussions importantes. Quoiqu’on n’ait pas non plus à r- imprimer le codé qui porte le nom de saint Louis, ni ses ordonnant, ni celles de ses successeurs, il peut arriver aussi qu’on soit entrainé par le cours de l’histoire à jeter quelques regards sur leurs actes législatifs, particulièrement sur les réformes ou les vicissitudes du régime judiciaire depuis 1 î i 6 jusqu’en 1 3a8. Des recherches qui auraient pour objets, dans les mêmes limites, les progrès de l’industrie et du commerce, l’état des produits et des consommations, des fortunes privées, des finances publiques el du système monétaire, se rattacheraient à l’un des suppléments que nous avons proposé d’ajouter a la collection des monuments ; et pour ne plus citer qu’un seul exemple, les éditeurs pourraient entreprendre, toujours pour l’espace de ces cent deux années, une description géographique de la France, l’examen des diverses divisions de son territoire, civiles, ecclésiastiques, militaires, dynastiques ou féodales. rne carte qui offrirait aux yeux des lecteurs tous les résultats de ce travail ferait suite à celles qui se rencontrent, en trop petit nombre, dans quelques tomes de la collection. S ̃ ̃ ̃. ̃̃̃̃̃