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HI11 PRÉFACE.

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livres ou ils sont déjà imprim~s Cette mesure ne sera-t-elle pas surtout convcnahle quand il ne s’agira que d’une ’-< âge posté-

rieur aux événements dont elle résume et décolore l’histoire ? Brial, en rasseniblant 1(" montiments (les règnes de Philippe Auguste et de Viii, s était prescrit de n’employer que des chroniques rédigées ail XIII’ siècle ou au commencement du X1~’`. Il n’a même rien transcrit de Gerard Frachet de Limoges, rien de Guillaume de ni de Nicolas Tri)’eth, ni de Jean de Paris, chanoine de Saini-Victor, quoique Ct. qllatre auteurs aient ou flchevé, on commence d’écrire avant l’an 1300. Et néanmoins, parmi les extraits qu’il a inSt~res dans te volume dont l’impres- ,~ion vient (1(~ %’achever, il s’en trouve de Gilles de Roye qui n’est mort qu’en

,fI ~i, OH croira sans doute devoir s’interdire de pareilles exceptions à la 

rè-,Ie, pins on moins ril7otireti.%e, c1u’on se sera imposée ; mais quelle que soit (le la rédaction d’une chronique, nul ’dommage réel ne résulterait, ce semble, de l’omission absolue des artides dont la suhstance, quelquefois S’=~ de livres bien plus originaux, déjà in-

"n’,s dans la collection.

"ce.coH~.<,nn~o..r..n.~e.q..c.

) ecÍÍI l’an 4.. i. no~ jours, sur les "’g"<" antérieurs à ct~ltil de

1 ’li’li 1 (le carde,<np.t..n, si tardives ne sauraient avoir le car "L~.Li~~ ou de monuments historiques. Noras demanderons seu1(.Illeflt s’il ne ~c’rait pas utile de placer à la suite des relations primitives et des plu~ anciens quelques notices bihliographiques des ouvrage ! modernea ()11 Jt.s mêmes matières sont traitées ; au moins de ceux qui, par l’irnportance lies rechf’rches ou par la convenance des formes, peuvent en rendre l’étude 011 plns profonde, ou plus accessible l’espace que rempliraient ces additions point. ¡l heat1coup près, ce ’on retrancherait de celui qu’ont jil~~4qti,ici orriii-,é, avec bien moins de profit, les fragments de chroniques. 4 Il ne !Ot"rait pa~ non plus tr.mc.’e de limiter. plus etroitement (llt’on ne l’a fait dans les séries précédentes, le nombre et l’étendue des monuments de la troisiÈ~me e.a~. e :re des lettres ou épitre4. I.a correspondance des papes a fonrni :)00 pièces aux tome ! IV, v 1 VII, IX, X et XI ; près de

; aux deux tomes XIV et XV ; plus de 55o ait seul tome XIX, qui va t’tre 

mis au jour, el qui ne carrespand qu’à quarante-six années de notre histoire, Non, avons (Il% y maintenir toutes celles dont M. Brial avait livré la copie à l’impression, et y comprendre surtout celles qui appartiennent au poiititi.cal d’llonorius il y en a "J 4R, dont 19 !’ étaient inédites, elles sont prises des manuscrits de L~~The. la partie la lrlus neuve du voluflle drre n011S pl1blion~

Iks U350 épitres qui viennent d’être désignées, il rien est guère qui lie 

tOlH’hcnt par quelque point à nos annales elles concernent des faits publics 011 clome~liques, éclatants ou vulgaire,s, arrivés en certamc. r~~nns 1’0111lI111n. ou habitations du royaume. Mais, s’il le faut avouer, beaucaup de ces lettres n’ont trait qu’à d’obscur, démêlés, {.dos et ensevelis dans l’onrhre des s ’) chapitres ou des écoles, et constamment restés en dehors de l’histoire civile, militaire, littéraire, et même ecclésiastique de la ncc En continuant, comme on le doit, de puiser dans ces corl’espon(lances, peut-être jugera-t-on à propos de se prescrire un choix plus s~. rc. ar e~au moins les articles relatifs à des affaires purement locales ou eti-angères aux intérêts communs, et tellement inaperçues au milieu des mouvements g~néraux de la société, que les historiens contempotains n’en ont fait ni du faire aucune mention.