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iv PRÆFATIO. riam proprie exordiri ; et illud omne quod in secundo libro nane conver sionem præcedit, haberi debeat vel li ti qusedam hujus Epochseprolusio. Nil igitur mirum si C ludionis, Me- rovei et Childeriei regna y atque quindëcinï priôres règni Clodovei annos tam leviter perstringat. Sed illud magis mirandum est. ’ "f multas res notatu dignas post ( lo- dovei baptismum gestas silentio pre mat. Nullum, exempli causa, Ver gi y ! J v J 1 J y bum habet de foedere, quod Clodo- veus, antequam h isigothis bellum inferret, cum Burgundionibus per cussit ; nullum de Concilio quod Aurelianis anno 544 . congregavit, quamvis illud Concilium, cujus etiamnum supersunt Canones, ce lebratum fuisse constet. Hsec quo que duo non memorat Gregorius, et Pitigem Ostrogothu/um^ gem o nmi regione, quam in Galli is possidebat Clodovei filiis an. 536. cessisse, et. hanc cessionem ab Imp. Justiniano fuisse confirmatam. Historia· editionibus ea perfe- ctissima atque accuratissima est quam D. Theodoricus Ruinart an no 1699. vulgavit. Eruditus iste Monachus Gregorii contextum ad multos Codices mss. et veteres edi tiones exegit y Notis criticis et do- ctissima Prsefatione illustravit ; in qua quidem Prsefatione Cointium, qui Gregorii Historiam in multis in- -Hi I *** ■ terpolatam esse in animum induxe rat suum, firmis refellit argumen tis : adjecit quoque Gregorii Citam Odoni Cluniacensi Abbati adseri- ptam. Editionem à Ruinartio ad ornatam accurate secuti sumus, •,ppQAd.Miuj£ ejus Notas adhibuimus, nostras astc- risco distinximus. Ejus Præfatio nem simul cum Gregorii Cita edi- dimus : a Prsefatione tamen illud omne resecavimus, qtidd circa alia livre le récit de cette conversion, ne doit être regardé que comme une in troduction particulière à celte Epo que.' On ne doit donc pas être surpris s’il passe si légèrement sur les regnes de Clodion, de Mgrovee . de Çhilde- ric, et sur les quinze premières années de celui de Clovis. Mais ce qui doit surprendre bien davantage, c’est qu’il ne fait aucune mention de plusieurs événemens considérables arrives depuis le baptême de Clovis. 11 ne dit rien, par exemple, de la ligue offensive que Clovis fit avec les Bourguignons avant que de s’engager dans la guerre contre les Visigots, ni du Concile qu’il fit tenir en 511. à Orléans. quoiqu’il soit constant que ce Concile ; dont nous avons encore les Canons, a été tenu. Il ne parle pas non plus de la cession que λ itigés Roi des Ostrogots fit en 536. aux enlans dans i de cette cession par FEmpereur Justi- écitibns^Jcfe ?HîsttHre de Grégoire de Fours la plus complete jet la qplu^, exacte est œlle que 1). Thierry Ruinart a donnée au public en 1699. Ce savant Bénédictin a revu le texte de cet Historien sur plusieurs mss. et sur les anciennes éditions ; il Fa enrichi de Notes Critiques et d’une Pré face très-savante, dans laquelle il ré fute solidement le P. le Cointe qui s’étoit imaginé que cette Histoire étoit interpolée en plusieurs endroits : il y a ajouté la \ie de Grégoire de Tours, attribuée à Odon Abbé de Cluni. Nous avons suivi éxaclement l’édition de I). Ruinart,pnous avons conservé toutes ses Notes, et nous avons distingué les >*79 omotenr 5rqïri; m i nôtres par un astérisque. Nous avons imprimé aussi sa Préface et la Vie de Grégoire de Tours : nous avons cepen dant retranché de la Préface ce qui rc- gardoit les autres Ouvrages de notre