Page:Bouquet - Recueil des Historiens des Gaules et de la France, 2.djvu/17

Cette page n’a pas encore été corrigée

x t fr ;S|^¥hJi. . Continu

  • tor.

I Continuateur de Frcilt’gaire. tur et in capite 90. desinit quod evincitur ex Codke Collegii CÏaremontant qui uitrà açn progrtditur. Hune CoOtcem circa istud tetnpus exaràtutk .esse prabatur non tantùm ex charaeteris qttadrati forma t verùm etiam ex illis rébus qum in vo continentuf. Quamvis Fredegarius seuquUibet alius sub hoc nomine notus, Chronicum suum ultra annum 641. non perduxerit constat tamen eum aliquot pbst annis vixisse et ad minimum usque ad annum 658, Capite enim 48. Samonem quemdam Negotiatorem Francum in Sclaviam àbiisse memorat ànno Clotharii 40. id est Christ i 623. ibique electum in Regem 35. annos imperassc. Narrât prmtereà Chindasûindi Hispanim Regis morterre et nonnulla alia qum nonnisi post Chlod&ivi obitum eantigere. Hoc Chronicum arf mortem usque Pippini Regis continuât um fuit atque illud integrum sub unico Fredegarii nomine Marquardus Freher us edidit. Illud ab initio ad usque Pippini inaugttrationem à Fredegario jubente Childebrahdo Pippini avunculo scriptum fuisse et à Pippini inauguratione usque ad ejus mortem jussu Nibelungi Childebrandi filii continuatum existimavit Chesnius. Verùm probat Ruinartius primarium auctorem in anno 641. suum Chronicum absolvisse illudque ab hoc anno ad Pippini mortem quatuor varios continuatores habuisse. » XI U. Primus Continuator. nonnisi post aiios videtur se ripsisse idque ad supplendum hiatum qui ihter caput 90. in quo desinit pri ?É«rtt^ Auctor^ et caput 97. à qïio vera continuatio initiant rhicit intereedebat. Miser ami us ille cbnsarvinator fabulas quas tu* Gcsiis et elle finit au chapitre 90. C’est ce qui est constant par le ms. du Collège de Qennontyqui ne va pas plus loin. Ce ras. a* été/écrit environ en ce tenis-là comme e prouvent et la forme du caractère et les choses qui y sont contenues. Quoique Fredegaire ou quelque autre connu aujourd’hui sous ce nom n’ait poussé sa Chronique que jusqu’en 641. il est cependant certain qu’il a vécu quelques années après et du moins jusqu’en 658. car au chapitre 48. il dit d’un certain Samon Marchand Franc qu’il alla dans la Sclavie la 40. année de Clotaire II. c’est-à-dire la 623. de J. C. et qu’y ayant été élu Roi il avoit régné 35. ans. Il raconte outre’ cela la mort de Chindasuinde Roi,d’Espagne et plusieurs autres choses qui ne se sont passées qu’après la mort de Clovis II." Cette Chronique a été continuée jusqu’à la mort du Roi Pepin. Marquard Freher nous l’a donnée toute entière sous le seul nom de Fredegaire. André du Chesne a cru que depuis le commencement jusqu’à l’inauguration de Pepin, elle avoit été composée par Fredegaire par ordre de Childebrand oncle de Pépin et que depuis l’inauguration de Pepin jusqu’à sa mort elle avoit été continuée par le commandement de Nibelungc iils de Childebrand. D. Ruinart démontre que le premier Auteur a achevé sa Chronique en l’an GiL et que depuis cette année "jusqu’à la mort de Pépin, elle a eu quatre Continuateurs ditterens. XIII. Le premier Continuateur ne paroît avoir écrit qu-après les autres et cela pour remplir le vuide qui se trouve entre le chap. 90. où finit le premier Auteur, et le 97. où commence la véritable continuation. Ce n’est qu’un malheureux compilateur de fables tirées des Gestes des Rois de