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REGNANTIBUS PHILIPPO-AUG. ET IUDOVICO VIII. hj

légitimas par InnooeatHI ; de alas, aq fik «h i* teelttia Stn-Dûmyxiact, celebratas, m tard, nommé Piem Cbwlot,quâev»i Guillaume nia»* pnsmtlesdvo ruerunt, fomenti* arcKiie Breton, et qui devintévéqae de îfoyoo. Le episcopus, légatutgm operto !icusCmradus ré«uH«l le pkis remarquable du règne de AtiKppe- cardinali*. Illi*, tUer prxeesset, contenden-Auguste est ie réunion « la oouroobe d’un grand Mut, itcrelum at ut ambo «mu/ eodem nombre de province* et de territoim. Les «ram rtta, ad divma duo altaria, iacra [acerent, «la Roi et ses traités hii «voient soumis la Norman- respondmle cantonal utriutque voci, tandis, le Maine, h Touraine, l’Anjou, le Poitou, le quam unitu rem divinam peragenti*, audito-Berry, l’Auvergne, le Vermandois, l’Artois, et ru* frequentiâ ; quod quidem hae omninè plusieurs autres comtés. Sur quoi le président Hé- ratione patratum et t. Libero* relinquebat nault observe que ces pro vinoes, réunies sans con- Pki lippu* Ludovicum regno succedentem, ditions, n’eurent point (à l’exception pourtant de ItabellA matre genitum ; susceptum verà eoo l’Art oist d’États spéciaux, comme en ont eu le Agnete Merania, et anrmente Innocent io III Languedoc, la Provence, le Dauphiué, la Bour- ingenuitati* jure cum sorore Maria donatum, gogne, la Bretagne et la Flandre. Entre les do- Philippum Burepelli cognomine dictum ; maines particuliers acquis par Philippe-Auguste, nothum insuper, ignobili genitrice, Carlo-nous distinguons les comtés d’Évreux et d Alen- tum, Guillelmi Britonis alumnum, episcoçon, le fief de Longueville, la seigneurie d’Or- pum posteà Soviomeruem. Porrd id præcipuè bec ; les fiefs de Buire en Ponthieu, de la Fère régnante Philippo-Augusto effectum erat, ut en Tardenois, et de Monceau-Sainl-Gervais ; la pluresprovinciae,plurima dominia, régi,* diterre de Hannemont, le bois d’Henneville, la lioni accederent. Âdquitiverat ille teu armis mouvance d’Issoudun. On rend hommage aux seu faderibu* Sormanniam, Cenotnaniam, qualités brillantes de ce monarque, à son activité, Turoniam ; Andium, Pictonum, Biturigumà sa prudence, à sa bravoure, et même à sa jus- que tractu* ; Arvemiam, Viromanduorum tice ; mais ses contemporains lui reprochoient de et Atrebatum agro*, permultos alios prcela fierté, de la dureté, une rigueur extrême qui grandes comitatus. His provinciis, absque indisposoil les hommes paisibles, et qui entrete- ulla conditione comparatis, omnibusfrxceptd noit la résistance des rebelles. tamen AlrebatensiJ defuisse animadvertit Henaltus propria comitia, qualia Occitani,

Provinciales, Delphinales, Ædui Burgun¬

diones, Britones, Flandrique habufre. Sunc

qua privati minorisve otdinis dominia Phi¬

lippus sua fecerit si forti requiratur, pro

exemplis inter permulta sunto Ebroicensis

Alrnconiensisque comitatus, illustria Lon-

gavilla, Orbeci, Buira PontivicCnsis, Farm

Tardenensis , Moncelli San - Grrvasiani

praedia, nobilis Hanni montis ager, llenne-

villce nemus, Exelodunentis clientela. Quod

autem ad ipsius Philippi indolem attinet,

dotes in eo laudantur eximite, vis animi

valida, prudentia, fortitudo, aequitas ; sed ei

etiam vivo Franciplerique exprobrabant acer¬

bam imperii superbi severitatem, pacificis

hominibus odiosam, turbulentorum rebellia

perpeluà irritantem.

Apres avoir retracé les princi|>aux événemrns Memoratis rebus prteripuis illo régnante de son règne, nous croyons à propos de donner peractis, operte, nisi fallimur, pretium erit, une idée <Je ce qui subsiste de ses ordonnances, summatim ejus edicta , chartas , epistolas de ses chartes et de ses letlres. On cnmjptoil au- recensere. .u’nerubantiir in Tliesauro cliartrefois, au Trésor des cliartes, jusqu’à dix re- la ru in decem Philippi-Augusti codices, gistres de Philip|>e-Auguste ; quelques-uns ont antequam horum nonnulli regiam in biblioélé’transportés a la bibliothèque du Roi. Il en est theeam migrarent. Quorumdam sunt hinc qui ne sont que des copies les uns des autres ; et et inde dupla exemplaria , alque etiam Ion a trouvé des transcriptions du même genre en ajtographa in aliis asservata publicis aut divers dépôts publics ou particuliers. Aucun de privatis chartophylaciis. Son est horumee ces registres n est antérieur à la bataille de Kretteval, codicum ullus prcelio ad Fractamvallem en 1194. Les deux plus anciens, à ce qu’il semble, anno 1194 commisso antiquior. Duo vetussont celui qui est intitulé, au Trésor des chartes, tissimi esse videntur, is qui in chartarum Registrum ve/ertus, et celui qui, écrit en 1220, Tliesauro inscribitur Registrum veterius, porte le titre de Registrum Guarmt, et qui a passé et ille gui anno 1220 conscriptus, titulo du Trésor, où il existoit sous le n* 37, a Ia biblio- dictus Registrum Guarini, ex eodem Tliethéque de Colbert, puis à celle du Roi, n° 9852. sauro, ubi exstabat (n° 37J, in Colbertinam, Cette derniere bibliothèque possède aussi le re- deinde in regiam ’n° 9852) bibliothecam gislre que Vii^n d fiérouval avoit donné à Rouillé traductus est. Possidet turc bibliotheca tum du Coudrai, et le cartulaire de Pliili|q»e Auguste, codicem primigenium quem à Vione d’fié-