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XXX

PRÆFÀTIO.

arte quâdam, duodecimi secuit scriptoribus insuetd, Petri epistola commendantur, *i tamen decem novemque postremas secluserit, forte apocryphas, quarum nulla iis quas seligemus duodec im interponetur. N’eque h/c quidquam de Blesensis concionibus et reliquis libellis dicere nostri instituti est, nisi fuisse omnia ejus opera cum epistolis centum et octoginta tritms à Gussanvillœo collecta, Parisiis , anno i 6G7, in-folio. Nonnullos in y. Gx Lin , Petro na.’vos reprehenderunt sagacissimi ar-CEuy. VII, :mti. bitri, nimirum impropria verba, vel C lon-Brul, dans l His- y,’,)fyU0 colludentia ; effrenam insectandi liu TrsnrtF X V* centiam,personis jtarcerenesciam ;ventosum 341-413.’ ' animi lumoretn, morum inconstantiam, quin etiam exlegis imjjetus ingenii, amorum irarumque impotentis.

Epistola sic- XI. Plures numero exstant Stephani Torpharn , Toron- niucnsi.sepistola,videlicettrecenlaetviginli Ce/jg u’l’ 41 omncs recenseas quotquot leguntur, P’ ’ su e edita, sive manuscriplce in tribus regiis codicibus, n.“ 2923, 8560 A, 8630 A,qui fuCre quondam Petrarchae primrus, alter monasterii Sancti-Martini apud Tornacum, tcrlius Colbertinus ; sive etiam in paginis quas ’e codice Segucriano, hodie deperdito, Baluzius exscripsit. Decimo Commentario- 2.’ narin es rum volumini in quibus codicum manuscripp «g. 66-121. i (orum tum summaria tum excerpta colli- •j/unlur, attulit indefessus Bria Ius omnium Stephani tercentumetrigmti sex epistolarum catalogum,summa curd instructum. Qua ex Ad i-alreni rpis- diligentia id inter alia efficitur, ut perspicias loUrum Orrlx r- r/uum manctp, quàm vitiosæ sint harum edi-V ^p*rls’ ’*" * tiones à Joanne Latomo, à Philippo Des-Bihiioih ma». P°nL °h ipso Claudio Du Molinet, vulgata. Patrum , jn-fol. Xix tamen de- tot epistolis quadraginta Lugci 1(177 , tdem bnuliisselegitinfcrmonumentanoslrat. XXI, p I7i. h, bxslorur collocandas ; qu.v sciltcrl missa Stcph. orn. jurrani(p,annu 117<)< !,( LiOOjtiuiWc/moor-Opera. I aris. ’ » . . -,

Billame 1071» , ^nit^ttscopo Remensi, qumdecim ; Lucto irrin- 8." ’ ho, }>onlt fici Romano, quatuor ; Petro Alrebatensi cpiscojto, tres ; calera LudovicoRegis Phtlijipi Augusti filio ; Anselmo, ejusdem Regis clerico ; Alexandro III, Clementi III, Caleslino III, summis pontificibus ; legatis a post oli cis Octaviano ac Meliori ; Lambino Brugensi ; Raimundo San-Genovefanis canonicis pra/iosilo ; episcopis Pictavierui, Suessionensi, Cameracensi. Duorum korumce postremorum responsa inter quadraginta illa epistolia connumerantur, ita ut Tomacensis non plura sint quàm ocio et triginta. Ibi porrù agitur de lite Turonensis prasulis cum Dolensi diuturna ;de Isabella Regina, non, ut miscuit Carolus Du Molinet, Ingeburgis inauguratione ; de theologicis Occitanorum erroribus ;dc trancia cancellario Hugone de Puteaco,quemt}iurium Dunelmensiseptscopi filium ii sacris honorihus arcebant ; de rixis quibus per triennium in Grandimqntensi canobio turbatum est, de Saladiita, ut aiebant, decima pecunui, à clero exprimenda ; de coercendo Reginaldo Domni-Martini et Bolonta Comité, grande nefas auso ; de Petro Cantore ad Tomacensem episcopatum prosarie d’élégance peu commune au xn.* siècle ; si l’on excepte pourtant les dix-neuf dernières, dont il pourroitbien n’élre pas l’auteur, maisoont aucune n’est au nombre des douze que nous avons à recueillir. Rien n’est à dire ici de ses sermons et de ses opuscules, qui ont été réunis & ses cent quatre-vingt-trois epîtres dans l’édition de toutes ses OEuvresdonnée parGoussainville, à Paris, en 1667, in-folio. Des juges éclairés ont reproché è Pierre de Blois des expressions impropres, des allusions recherchées, des déclamations violentes, des personnalités odieuses, une vanité excessive, ^les inégalités dans sa conduite, un caractère passionné qui ne gardoit aucune modération dansles amitiés ni dans les haines.

XL I-es lettres d’Étienne détournai sont pins nombreuses : nous en comptons trois cent vingl-six, en réunissant toutes celles qui se lisent, soit dans les recueils imprimés, soit dans les trois manuscrits de la bibliothèque royale, n.*’ 2923, 8566 A, 8630 A, qui ont appartenu, le premier à Pétrarque, le aeuxièmeà l’abbaye deSaint-Martin de Tournai, le troisième à Colberl ; soit aussi dans les extraits que Üaluze a laissés d’un manuscrit du chancelier Séguier, qui ne s’est pas conservé. M. Briala inséré un catalogue très-exact de ces trois cent vingt-six épitres dans le tome X des Notices et Extraits des manuscrits ; et l’un des résultats de ce travail est de montrer combien sont incomplètes et fautives les éditions des lettres d’Etienne tic Tournai données par J. Masson, Despont et l)u Molinet.

Mais de toutes ces épitres M. Brial n’en fait entrer dans la collection des monutnens de l’histoire de France que quarante, dont les dates vont île l’an 117 !) à, 1200. Quinze sont adressées à l’archevèque de IL-ims < huila lime ; qualreau pape Lucius ; trois à Pierre, évêque d’Arras ; les autres au prince 1-ouis, fils de Philipjie-Auguste ; à un clerc de ce monarque ; aux papes Alexandre III, Elément lll. ( .destin III ; aux légats Octavien et Melior ; à l-ambin de Bruges ; à Kaimond, prieur de Sainte-Geneviève aux évêques de Poitiers, de Soisaons et de (amiirai. Des réponses de ces deux derniers prélats complètent le nombre de quarante, en sorte qu’il n’y en a réellement «pie trente-huit d’Etienne. Il y est question du démêlé qui s’etoit élevé entre les prélats de Tours et de Dol ; du couronnement de la Reine Isabelle, que Du Molinet a confondu avec celui d’Ingeburge ; des hérétiques du !>anguedoc ; de Hugues de Puiseaux, chancelier de France, à qui l’on fermoit l’accès des dignités ecclésiastiques, parce qu’il étoit fils illégitime de l’évêque de Durnam ; des troubles qui agitèrent durant trois années le monastère de Grandmonl ; de la tlime saladinc qu’on exigeoit des gens d’cglise ; des attentats commis par Regnauki Comte de Dam martinet de Bologne ; de l’élection de Pierre-le-Chanlre à l’évêché de Tournai ; de la répudiation d’Ingeburge ; de l’excommunication prononcée contre le Comte dç Hainaut ; des contestations