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xvj PRÆFATIO. resimum hocce volumen anxii’ persequebatur quod non erat in lucemeductum conspecturus. Capta maturare penis cum non erat : morabatur potias, adjutrices, quibus nimis opus erat, manus advocare supersedendo. . teademicis adhuc cu tibus, licit tum demiim infrequens, intererat, donec insolita deliberatione sancitum est ut sernper ad fuisse deinceps censeretur, quasi extimuisset /iterata societas ne videretur ante. diem priereptus. Pristime sine sodalitatis civnobitie ; c memoriam tam cari senex colebat, ut anno 1 8’2.">, quo suam ad vivum imaginem exprimi passus est (a bem du tinas restes sibi salte m effigiato restitui jusserit, /tursi/s et natale solum, /icit jampridtm derelictum, extremo quasi intuitu retrospiciens, ’rholas da anno | 82(1 dola vit publica’ m quibus utriusque sextis alumni gt ntuith edot t rcntnr ; binis videlicet ht i n u/is instituendas unde patrem matremque oriundos meminerat : Umeam atque Itiam durcie li i/usait / v ricinas, in, agro Klnrnsi, qua /mete ff re turi mon tes orient a les nunenpantur. f.rga c diutini laboris sui />ro ventibus, fion ita modicis, pecuniam aliquam seposuit quir fenori i it dita sexcentarum francicarum librarum priori ricu/o, oltrriqur totitb "i, annuum /u rpctiih reditum t isseis /it, futuram magistris merci dem, ea tamen legent alumni,gallica m /inituum edocti , provectiori doifrime drinei /is ea pesse ndiv apti exirent : dignissimum profecto max i inique pri tu, quod scribere potuerit legatum senex ju veni/ibus studiis suis omnium totius i it ;e bonorum honor unique delutor. . Inno 1828, fetatis su.v octogesimo tt, biduo minus, quinto, nono cab trias jtinu extinetus Brial, septimo ( latus est ; cujus funeri justa sol rentes sodales tirademiei, primis, (mot imparibus, viri dor trinam, pe- .• i t t iithograpiuz inscribuntur : P Muli.nl Jo.in. Jo* Briil , asceta BcihhIic- (mti-v, <mihrr^ S. Mauri, cflictos anno r«»|v.irat« «wiuris 1825. et ne sentoit point assez le besoin de réclamer des coopérateurs. Il assistoit encore, mais avec moins d’assiduité, aux séances de l’Académie, qui par une délibération extraordinaire, déclara qu’elle le tiendrait toujours pour présent, comme si elle eût craint de commencer, avant le temps, à ne le plus posséder. Les souvenirs de son ancienne congrégation religieuse lui étoient restés si chers qu’il voulut qu’on lui en rendît le costume au moins en peinture, dans le portrait qu’on fit de lui en 1825 (a). Ses regards se reportoient aussi vers son pays natal,qu’il avoit pourtant fort peu habité. 11 fonda, en 182(1 , des écoles gratuites j>our les eufans de l’un et de I autre sexe des deux communes où étoient nés son père et sa mère ; Baixas et Bia, dans le eau ton de Kivesaltes, arrondissement de Perpignan, département des Pyrénées-Orientales.- I ne partie des fruits, assez considérables, de ses longs travaux lui servit à doter chacune de ces communes d une rente perpétuelle de six cents francs, destinée à l’entretien des instituteurs, à condition qu’ils enseigneraient à leurs élèves la langue française, et qu’ils les mettraient ainsi en état d’acquérir dans la suite une instruction plus étendue, (’étoit le plus digne et le plus précieux legs que péit faire un vieillard qui deoit aux études de son jeune âge les habitudes honorables et le bonheur de sa vie entière. Doin Brial est mort, âgé île quatrevingt-cinq ans moins deux jours, le 2i mai 1828 ; et le 2(>, les académiciens, ses confrères, se sont empressés de lui rendre sur sa tomlx* les premiers hommages dus à ses mœurs vénérables, à ses ( a ) Un copie» litliogrspliiées |>orlïiit l’inscription : D. Michaël - Juan.— Jus. Brial . a,cela Benciulinus congreg. S. Mahri, effictus anno réparai,r saluas lHiS. talents,