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jwt-H’ .1.-. Ira». ;»..’ .le Ij (.1. .l i.rsl cl .1.- liti. ... IHl i .’11813 1«K 3il-l(M>. XIV PRÆFAT10. omnino silent, alii nimis explicate hx/ui reformidant. Hinc arduis admodum investigationibus opusfuit ut, quales ac quantse iræ illic exarserint, Hrii[haberct faccrelque compertum. Data ibi usus occasione honoratam ecclesia’ galli cana ; doctrinam coram consessu acadcmico profitendi, orationem.his verbis claudebat : « (Juic tot hominum mentes seculo u duodecimo transmontana comntenn ta invaserant, iis Bernardus ipse n imbutus, elw/uentid magis quam » juris peritia in hac controversia » claruit, haud æquus sajic lestimatur regiw potestatis, ubique tunc u ternporis romano pontijicio audacius lacessita-. » HI ibi in id potissimum intendit, ut Ji. cum stat ut unique sit quo post Ili.’» anno certa Carnuti comitia halata smt. . fiebant II i(» ve/ 1117 permulti recentiorcs, ipsique probandorum t cmpurum auctoresconsultissimi : verum commonstrant, dixisse poteramus evincunt, authentica Sugerii, ^Bernardi, Petri fenerabilis testimonia, conventum illum carnotensem, uno et quiprjri vit laudunensem, non ante I I hh/utssc indictos ; quorum it{ utroque de eadem crticesignatorum expeditione agebatur. Decima postremi ) Bnali commentatio academtea, qua’ de misso Ingeburgi repudio, Phihjtpiquc Augusti altero cum fgnete connubio erat, nondum typis mandata est. Cum Academia, non ea scripta soli/m qua ; modi) recensuimus, sed et aha nonnulla si ve historiarum co/lec-- ttoni, sive imprimis /iteraram australien / Historia’ inserenda, luhentissinil’ m antecessum communicabat. Hoc scilicet pacto novimus quam de vita libel/isqiic Hclinandi narrationem condidit, non tamen ante lite* rarus annalibus attexendam, quam illi annum I 230, qui auctoris hujus emortualis declaratur,attigerint.( )mma i/u.r scripsit Brial, his tria aut quajnor impleveris major is forma ; volumina, si academicis commentaments, ou n’en j>arlent que d’une manière peu instructive. Voilà ce qui rendoit à-Ia-fois nécessaires et difficiles les recherches auxquelles ^M- Brial s’est livré pour suivre le fil et apprécier l’importance de ce démêlé. 11 a saisi cette occasion de professer au sein de l’Académie l’honorable doctrine de l’église gallicane. 11 disoit, en finissant, que « S. Bernard, imbu, comme tant » d’autres au xu.e siècle, des nouvelles » maximes ulüamontaiues, avoit alors » fait preuve d’éloquence, mais non » d’une grande connoissance des droits » politiques des souverains, qui tous, » à cette époque, étoient aux prises » avec la cour de Home pour le maintien de leurs prérogatives. » Son travail sur une assemblée tenue à Chartres après 1Ï15 a pour but principal d’en bien déterminer la date. Les auteurs modernes, y compris ceux de l’Art de v cri lier les dates, disôient 1U6 ou 1117 ; mais il est prouvé, nous oserions dire démontré, par des textes de Suger, de S. Bernard , de Pierre-le- . Vénérable , que cette assemblée, et même celle de Laon qui t’avoit précédée , n’ont été convoquées qu’en 1150 : la croisade étoit l’objet de l’une et de l’autre, lin dixième et dernier mémoire de M. Brial traitoit de la répudiation d’ingeburge et du mariage de Plulippe-Augusle avec Agnès de Méranie ; il n’a point été encore imprimé.

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Ce laborieux académicien se plaisoit d’ailleurs à communiquer d’avance à ses confieres quelques-uns des morceaux qu’il destinoit soit au recueü des Historiens de Franco, soit surtout à l’Histoire littéraire. On commît ainsi la notice qu’il a composée sur la vie et les ouvrages d’Hélinand , notice qui ne trouvera sa place dans les annales littéraires de la France que lorsqu’elles atteindront l’année 1230, où elle fixe la mort de cet écrivain. Les ou vies de M. Brial tbrmeroicnt trois ou quatre volumes in-i°, si l’on reunissoit a SCS mémoires académiques et à ses articles