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PRÆFAT10. ix

Brial pourroit sembler l’homme qui a sagacütsque hac nostrate institutam, le mieux assuré à cette branche de peculiarem illum literis gallicis hononotre littérature une si honorable dis- rem Michaël Brial potissimum videtinction. Parmi les recueils historiques bitur asseruisse. Enimvero, queepropropres à des nations voisines, quel- dire occœperaat apud vicinas gentes ques-uns n’étoient guère que des en- historiarumsilv»,autbibliopolarum treprises de librairie, OU n’offroiènt qusestus erat magis qu’am literatorum que des séries de livres copiés sur d’an- virorum industria, aut priorum cuciennes éditions. En France même, jusque libri editionum utcumque redes recueils à peu près semblables, coctarum acervus. Nec aliud intra mis au jour par Pierre Pithou, puis par ipsam Galliam fecerant Petrus Piles Ducbesne, ne pouvoient encore thseus Quercetanique, quàm priêtre considérés^ que comme de simples mas descripserant lineas qu^e latius essais, qui seulement donnoient l’idée aptiàsque exstruendum ædificium d’une collection plus vaste et plus nié* praesignarent. Rem eam Colberti thodique. Dès le temps de Colbert, tempore agitari jam incoeptam, ita on en conçut le* projet : mais on ’ne posteà Daguessæus promovit, ut, traça le plan du travail qu’en 1717 , colloquiis eo prmside habitis anno dans des conférences présidées par 1717, operis forma fuerit fere omnis Daguesseau ; et, l’Oratorien Lelong, delinea ta, designatusque, qui cogiqu’on chargeoit de l’exécuter, étant tata perficeret, Jacobus Lelong , mort en 1721 , cette tâche fut rem- Oratorii congregationi adscriptus ; plie, comme nous venons de l’ex- quo intr a quadriennium decciien te -, poser, par des religieux bénédictins, hoc sibi negotiifc/iciùs, ut modo à avec un zèle et une habileté qui, jus- nobis dicebatur, Benedictini ascetse qu’à ce jour, ont garanti de plus en assumpserunt. Quippe operi adeo arplus le succès de l’entreprise. Il ne leur dentes slrenuique institere, utprospea pas suffi, comme a tant d’autres édi- riùs in dies usque ad hoc temporis teurs, de transcrire des chroniques et exemerit. Jam enim non satis fuit des relations diverses, sans éclaircisse- exscribi, prout mos invaluerat, chroment de ce qu’elles pouvoient contenir nica diversaque documenta, absque d’incohérent OU d’obscur : ils ont voulu omni subobscurorum aut minus cohæréunir et vérifier tous les textes origi- rentium explanatione : oportuit coire riaux, déjà connus ou inédits, et y probariqueprimigenias quasque scrijoindre tout ce qu il falloit de disserta- ptiones anteà seupluribus scupaucis tions, de notices, de notes critiques, de se II nemini tritas ; dein accedere tot tables chronologiques , géographiques commentationes,animadversionesrriet grammaticales, pour les expliquer, deas, locorum ac temporum vocumpour les éclairer 1 un par 1 autre, et en que indices, quot requiri fas esset ut rendre la lecture aussi facile que profi- auctores sibi invicem lucem afferent, table. Tel a été le travail de dom Bou- vel aliunde illustrarentur ; lectores quet, de ses premiers successeurs, et, vero majorem minori negotio /pises tum pendant plus d’un demi-siècle, du soli- facerent. Scilicet hic Martino Bouta ire et savant Brial, quet labor fuit, hic successoribus, hic quinque per decennia solitario

doctissimoquc Brial.

Nous avons fait mention de l’His- Suprà memoravimus illam literatoire littéraire de la France, interrom- riam Francorum Historiam quam pue en 1763 par dom Clément : c’étoit an 1763 Clemens abruptam re-un autre grand ouvrage entrepris au liquerat ; gravissimum aliud opus sein de cette même congrégation de Maurinis coenobitis susceptum. Frio-Saint-Maur. Dom Rivet est le princi- rum novern voluminum,abanno 1733 Tome XIX. h