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K l’Empereur Henry, et furent bons amis ensemble. Sitost que Henry (*) fut couronné Roy, il courût jsusjà Hue le Conte de Chatnpaigne et lui tolKst le i ehastel de Gournay, et k moitié de Sens que h Royne Constance luy avoit donné. Après il courut sua à Baudoyn le Conte de Flandres, qui fut filz idii Conte ArnouJ ppurce >] u il ne luy voulloit obéyr smais il le fist par son sens venir h sa féaulté. En ce temps le bon Duc* Richart de .Normandie alla oultre mer, et laissa ung petit filz nommé Guillaume et à" son retour trespassa et lors commencèrent plusieurs "guerres et occisidns en Normandie. L’enfant Guillaume nui estoit Duc de Normendie, par radmonestement de Guy le filz au Conte de Bourgongne, pria par nécessité le Roy Henry, qu’il luy aydast ; et si fist-il et firent par le Roy et par le Duc si chasb’és que tous leurs l contraires vindrent à mescy et ne fut oncques puis nuls d’eulx si hardy qui osast contre lui mouvoir. Ce duc Gurllemme osta à Richard (b) sonr. cousin la G>nté de Menstruel, et la donna à Robert son frere. v Par IVnhortement de plusieurs envyeux Françpys le Roy fut moult esmeu contre le Duc Guillemme. A deux osts entra en Nonnendie et fist de l’ung Capitaine Geuflfroy Martel et l’envoya en Caux’ ; et le Roy mena l’aultre. f-e Duc assembla ses-gens, et en fût deux osts l’ung mena contre le Roy, et l’aultre envoya contre Geuflfroy Martel qui destruisoit le pays de Caux’ et se-combatirent ensemble Françoys furent de^confjs, et en y eust plusieurs occis. Le Duc Guillemme pour espouventer le Roy envoya ung herault sur iing mont près des herfoerges du Roy qui cria haultemeàt que Françoys menassent en Caux des voitures pour ramener leurs parens qui estoient .occis. Quant le Roy sceut tes nouvelles, il retourna en France bien dolent. Une auhrefois le Roy esmeut ses osts contre le Duc Guillemme et le Duc Guillemme rassembla grans gens, et vint contre le Roy’qui estoit vers Baveux il courut sus hardiement aulx Franeoys et moult en occist. Toutesvois le Roy la vaillance du Duc, désira s’amor (c) et firent bonne paix ensemble par le conseil des preudhommes. La Royne femme du Roy Henry, fille de l’Empereur Henry trespassa lors s. espousa Amie fille du Roy de Roussie, qui fut de moulte saincte vie et pensoit plus à acquérir la vie perdurable que la gloire mondaine. tne hgl.se fonda en la cité de Senlis en l’honneur de S. Vincent Bieneurçment vesquit le Roy avecques elle longtemps, et en eust trois vaillans lil/ cest assavoir, Philippe (d) le premier de ce nom Roy de France qui .*) Ce Prince dès ’le mois Je J«ny. (015, avoit pris la qualité de Duc de Bourgogne, dans un titre de S. Bénigne de Dijon qu >igDa alors avec Hugues Comte de Chilon» Evêque dVuurre, et Olio» Comte de Maçon l«elon Ul.bf Henri le Comté de Ma.on fut uni au Om-he de Bourgogne en i078 Le Roi Henri ri donna a son frtre Robert en aj.panage la Bourgojjnc ,i tx.Uc province ti|oit un fief j^^y, à !•> Couronne € Que le Roi Henri ait cédé La Bourgogne à son prétendu frcre Robert, dit » Uniment l, P. llardouin dans une Dissertation » <l<"it nous allons bientôt parler. c’e»t une • nct,on ne détruit par trois raisons la pre• inicrr, (|UC la monnoie se 6-appoit i Châlon» • «ur Monc nom de ||cnri Bau.ietu Rex x • <.i«tt.« ctwla, ,.t au milieu g pour g,»

  • "> la ^onde, rjue p.»« ce prétendu Robert,

tnue les Du,, de Bourgogne n’ont point d’autrr. nom, ,« Eudes et Hugues U troisième • V" .-̃ prétendu frer* du Roi Henri ne te trou• «̃ <m Jans de fausses Histoires ou Chartres i" ««Auteur. conteu,pormiM doivent «ri• « i ’"̃ les fâax no»«q« «tiwirew ne’ur, les autres P^ des *» l" P««rieurs, {c> c’Ml «-dire son amour, son amitié’ à rh’ P" ,IUrdouio homme à paradôxei et à ch,mer« s’il en fut jamais, dans une DiMerUtion «r lActe du sacre du Roi Philippe I laquelle se trouve dans le Us de la Bibliolh. du ’mie roté IHh A. "*• ?’ prétend contre la vérité de 1 Histoire et sur des preures amorties a

SUITE DU MIROIR HISTORIAL. 411 1 

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s» L C il R et lo vi u re lil Mn génie que Philippe fut le premier Monarque de sa race, n’étant pas fils du Roi Henri I puis ce trop hardi Critique, à l’occasion de» parole» dlngulfc, donnant l’essor i son imagination’ romanesque, invente et ajoute ce qui suit « Si ce nom [de Philippe] sent conservé dans • •«PO5t*>il« de l’Emp. Philippe en France, et si » le Roi llbilippe 1 en est descendu n’est-ce pas » arec fondement illustrer la Maison Royale, » que de dire qu’il descend par son pere de la 1 plus noble famille Romaine qui fût resiée en • J’r*nee ; et que sa mère étoit de la ldus noble » famille Franque qui fût alors issue des » Louis que le» Historiens ont mi. dans la se» conde race. Je n’affirme encore rien je dit • .eulement que cette alliance est la raison la • plu» vraisemblable qu’on pufcue ap,«rter de » alternative constante de- ces deux noms Phi. s lippe Louis <Ud* le* deux P«™iers nés de la Famille Rovale, tant que la ligne directe a duré. Les médailles de l’Emp. Phi.lippe marquent qu’il descendoit d’Antoine et » d Auguste, de Pompée qui descendoit de uma Pompilius second Roi des Romains et m gendre de Romulus et enfin de Marciu» Pbi» lippu», «su dAncus Marcus 3» Roi des Ro• mam». Le. ^.iUe. démontrent tout cela ~b~e.t. QueUe origine peut-on trou-IT .P’p™ ancienne, ptua noble et mieux éu• blie f Pourquoi ne seroit-il pas permis de la prof«er et de la croire juJqV.T qu’on U s détruise par bonnes preuve» > f H Robert • forçat F f f ij 3