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f. en l’M,.
di. lorcl
Viu-
chant
A ntahaingniez et mut véaia,
A langnurous et mm poaiu
A Chire’bore et « Rutm,
A Baex *l À Caém
Encore usoiu *t muor durent,
Si com eJtabiUs i furent.
Puis ont à Caen établies, 4
Moût richement deux Abeiei,
Et demis Mountien attex procnaùa.
L’un as Moin-nes. t autre as Sonmnni. Bo«. da Rou.
[n) En France aujourd’hui on distingue l’hommage du Krinenl de fidélité. L’hommage m fait |>ar les vmtui aux «eigncun de* fiefs et les «ujcls doivent au ll«i le Krincnt de fidélité. En Allemagne on comprend ce* deux droit» •ous le nom d’hommage on appelle le premier, hommage du t«m»I le Hcond, hommage du sujet.
(4) fui cent prwem/es estmtlir,
A cent poires pautre « <mst r,
desconfis et s’enfuy Geffroy Martel. Puis revint le dit Duc Guilkumdevant Ambieres et Neel fist faire ung chastel qu’il garny de eens et A, vivres, pour constraindre Geflfroy Martel et ses gens et ce fait fe nZ Guillaume s’en retourna à Rouen.
Comment le Due Guillaume le Basiart fat faire hommage de nouvel à te* hommes.
Qca.xt le Duc Guillaume fut venu à Rouen il manda tous ses Baron et Prelats et des plus notables des bonnes villes de Northmandie, et leur fist renouveller leurs hommages (a) que toutes les menues fcrtresses que ses hommes avoient en Northmandie depuis le temps du Duc Guillaume Longue-espée seroient abatues et aussi le furent-elles de fait. Après cet ordonnances faittes le Duc Guillaume par le conseil et ordonnance de set gens requist à Ilauduin Conte de Flandres une fille que il avoit nommée > Mehault pour l’avoir par mariage. Ceste Mehault avoit esté niepee de RolMTt Roy de France, fille [la tille du dit Robert et de Constance a femme et aussi estoit niepce du Roy de France nommé Henry, fille de m seur que le Conte de Flandres eut espousée. Si lui accorda le dit Conte voulen tiers et lui donna du sien, et l’ordonna moult noblement puis l’amena à Ku auquel lieu le Duc Guillaume l’espousa à grant joye et solempnité. Après ces espousailles faittes Maugier lors Arcevesque de Rouen fist excommunier le Duc Guillaume et Mehault sa femme pource qu’ilz s’étoient alitv. par mariage l’un à l’autre .car entre eulx avoit lignage trop prochain. Si furent dispensez du Pape de leur mariage et pour ce le Due ordonna (6) le vivre et le vestir de" gens aveugles povres c’est assavoir de cent une partie à Cesarbourg aultre partie à Rouen et y sont eneores les hostel/ Après ce. fait l’ Arcevesque Maugier commença à assoter, et disdper et gaster les biens de lliglise nauvaisement c’est assavoir calices, siiintttiaiii’s et aornemens -d’Kglise et par son deffault le Duc lui fist oster son Kvcschié et par électio-a la est donner à ung des Religieux de Fescamp, moult preudomme nommé Maurilte. Quant Maugier se vist depposé si s’en a la demourer en l’Eglise de Guersy et s’aeointa d’une noble dame nommée Gille lafmelle eut enflàns de lui en especial ung nommé Mi hiel de ttayeulx lequel fut vaillant homme et fut oultre mer avec le Prince Hocmont et tenoit l’en que le dit Arcevesque avoit ung dyable privé, qu’il appelloit Toret par lequel il disoit toutes choses que l’en .lui demnndoit. Finablement il estoit une fois en une nef erîJa mer, près de Vasseaul* en Constantin ; si va dire au maistre de la nef «Tour voir, > dist-il, l’ûng de nous se va aujourd’huy noie/ mets nous à terre». Le maronnia- n’en tint compte et singla tousjours, et tant qu’il fut assez près d’arriver. Si avoit Maugier ses brayes sur ses genoujx et n’avoit nulles «•hausses car il faisoit trop chault et si comme Maugier se leva, et voult monter ses brayes pour yssir, le Ixittel branla si fut Maugier si fort empeschié de ses brayes, qu’il ne se peut tenir et chéit en la ir.er, et ainsi se noya que onc(|ues l’en ne le peut sauver. Toutesvoies il fut trouvé entre deux radies et mis hors de l’eaue, ses brayes entre ses pietz, et tu porté à (>sarl)ourg en l’Kglise où il fut enterré. Du Duc Guillaume le Bastart et de Mehault yssirent trois filz et deux fillcs l’aisné des filz ot nom Robert, i l’autre Guillaume, et le tiers Henry l’aisné fille ot nom Aile, et fut mariée au Conte retienne de Chartres ; et la puisné, Secille qui fut Abbesse de Caen.
EXTRAIT DE LA CHRONIQUE MS* DE NORMANDIE
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