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EXTRAIT DE LA CHRONIQUE MS* DE NORMANDIE. 

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EN ce temps Geffroy Martel lors Conte d’Anjou du lignage Froroont le Posteis, fist guerre aux Poitevins et Angevins et mestne à ses auhrw amis et moult les greva. Au Conte Thibault de Touraine tolli la cité de Tours et moul d’autres villes et chasteaulxet à Guillaume Conte de IWtiers et de Limosin tolli Mirembel et Loudun et au sire de Beiesme* tolly Alencon i (b), Danffront et tout le pais dévissais si mist Geffroy Mai^ tel à Alencon ses gens qui moult grevoient le pais et pour ce que Alencon et une partie de Passais sont en Northmandie moult de plaintes vmdreht au Duc Guillaume le Bastart desgens Geffroy Martel et lors dit Guillaume qu’il yroit Alencon et qu’il le vouloit veoir si ordonna son erre pour y aller. Les (gens du chastel sceurent l’allée du Duc [ par ] ung des paréos Grimont du Piesseis qui o le Duc estoit si se penserent deulx (c) mettre en aguet, poiir le prendre s’ils. povoient ainsi le firent et si comme le Duc Guillaume vint en droit eulx il les apperceut si fist arrester ses gens et féry des esporons vers eulx et quant ilz le virent venir ilz se partirent tirant aller vers Alenoon et Guillaunre et ses gens après tant comme ife peurent mais ilz furent ainçois en la ville, que Guillaume y peust venir ; et toutesfois il print le Connectable (lu dit chastel qui bouta par terre de sa lance et pi^is regarda la ville et le pais d’environ à grant loysir.’ Quant il ot bien tout ad visé, il s’en retourna à Falloise, et là manda tous ses gens, et ordonna à faire trois places fortes environ Allençon. Si comme on la fuisoit vecy Angevins qui s’en viennent sur la riviere de Sarte. Quant les gens du Duc les virent, ilz envoyèrent tantost à Falloise devers le Duc Guillaume : et sitost comme Guillaume ot oy le message, il’print ce qu’il avoit «lç gens <^t s’en ala à Alencon, et se mist de l’autre paft de la rivière à l’encontre (jles Angevins. Au bout du pont avoit une fo#>e et ung pallia dessus, où Angevins venoient souvent, et moult disaient d’oultrages à Guillaume et souvent lui crioit’nt (rf) lappel la pel pource qu’il avoit esté né à Falloise, où il avoit largement peletiers et tant firent et dirent, 1 que Guillaume jura par la resplendeur Dieu et tel estoit son serment ; que se il les povoit prendre par force, il ne leur lairoit œil pié ne poing. l,ors manda le Duc des gens de toutes pars, et ordonna de assaillir le clos où Angevins estoient logiez et fist prendre le bois «le toutes les maisons J ’environ, et partout ailleurs, et en fist emplir les fossés, et bouter le feu Jedens, Angevins se defîcndirent à leur povoir mais riens n’y vallut qu’ilz I ne fussent les ungs ars, et les aucuns oeeis et les aultres prins ; et tous ̃enlx qui turent prins vits il fist eopper les pietz et les poings, et les getter leilens le chastel avec ce jura et leur fist dire que se il les prenoit par bnv «me autant leur en leroit mais que se ilz lui volloient rendre e chastel il les lairoit aller «juittes et délivrés avec leurs biens. Lors >rent paour ceiik d’ Alencon et rendirent au Due Guillaume le chastel, et e Due y mist de ses gens ; et incontinent le Duc ala «levant Danfïron, •t y donna grant assault. Tandis «jue il fust devant Alencon !/) et qui •stoit devant Danffron le Gjnte Neel de Constantin qui pour la doubte lu Due Guillaume après la battaille qui .fut ou Val-es-Dunes s’estoit rerait en llretaignc quant il sceut que GelVnïy Martel Conte d’Anjou E

uerrioit son droit naturel seigneur, i( de son propre mouvement jwurchassa E
ens d’armes, et courut ’la terre d’Anjou, tant que près d’Angiers en une

tattaille des nobles et «le la cité grant gens le dit Neel «-ut vittoire, par (a ; Ilans .le Mj. de FiVun ce sommaire est pnvrilé1 il’un autir en ces termes Comme après ta Ixitaille du l’alrcd~me.c le Rry et te Duc /’trrnt mettre Ifs ttmri en sépulture.

(b) ilenclion est de Normandie

Et Ihinfnml de Mcinne partie. R. du R. (c) Quant de Ihinfront furent ùsus,

Iss ttz tretre te stmt tenus

Le Duc tes a a/terc/ieus, ̃*

fil les lances et les escus, R. du R. Comment (a) le ehattel d’Alençm fut rendu. ((/) Guillaume ont assez convicié,

Et pluuiurs foiz li ont huchif’^

La pcl, la j>el au paulonhier

Quer ceu aprnt à roi» met lier.

Pour ceu qu’à Faleise fu nez.

Où peletiers avoit assez

Li ont cil meslicr reprovez

Et par contrairi et par tuiez. Rom. du R, (e) AU’ichon est soifs Sartre assa

(eue devise U pals. Rom. du R