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EXTRAIT UE LA CHRONIQUE MS* DE NORMANDIE : 336 A

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et merveilleusement estoit bon chevallier et preux. Geste chose ainsi advenue, le Roy fut tantost relevé et si oqoum cil «’en cuidoit retoarner aoa cheval fu occis. du sire de ChastUlon soubs lui, et lui après par b fouDe" des chevaulx. Quant le Roy fut relevé si lui crût le cuer p et moult hardiement après se combaty et tellement que pour ses gens il ne volt riens faire que tousjours il ne feust ou fort des battaiUes. Là eut grans fais d’armes : et moult crioit chascun son enseigne. Les François «noient, mon joye le Duc et ses gens, Dieu aye Neel crioit, saint Sauveur au Vkbnte Renoulf de Bessin, saint Sevcr et les aultres («) chascun son cry. Ung Chevallier de Bessin y avoit nommé Hamon t qui seigneur estoit de Thorigny(6), de Bersy et de Creully et cioit Saint Amant qui parmi tontes les batailles vint aborder au Roy de France. Mais baiiiaument le Roy le receut, et se combati à lui et finablement Hamon fu occis des gens du Roy. Quant Raoul ot veu assembler les deux osts, et il vit que temps fut lui et ses gens se férirent ès battailles et moult y firent de’grans fais d’armes. Le Duc Guillaume le Bastart alk>it parmi lés presses, demandant Arnoul île Bessin et si comme il lui fut monstre il baissa aa lance. Sy avoit emprès Renoulf ung escuier nommé Hardre* ` nepveu Grimont né de Bessin, qui vit le Duc venir si s’avança pour aler contre lui et le Duc ` adresse à lui, et le fiert au dessoubs du menton, tellement qui lui nst passer la lance parmi la gorge, et chéit mort. Quant Renoulf vit ce, si ot paour, et se commença à défuir et demander où Neel estoit car Guillaume assailloit haudement et tuoit ses gens devant lui et lors se mist à fuir et Guillaume après. Quant Neel et ses gens qui se combattoient aux François, virent fuir Renoulf de Belsin et Grimont du Plesseis et que François se resbaudissoient si se commencèrent à descoufire et eux retraire. Toutesvoies Neel les cuidoit ralier mais il ne peut et se mirent tous en fuite que mieulx mieulx et François après et les chassèrent jusques aux guez et tant y en ot de noyez (è) de Bourbeillon en furent escluses. La chose ainsi advenue le Roy et le Duc firent mettre les mors en sepulture es tglises d’environ le Val-es-Dunes, et les bléciez porter en littieres. Et ainsi le Roy Henry s’en retorna en France, et le Duc à Rouen. Assez tost après il vint à la cognoissance du Duc Guillaume, que Guy de Bourgongne qui s’en estoit fui de la battaille s’estoit retrait à Brione et Vernon. Si ala icellui Duc devant, et tant assailly la fortresse, où Guy estoit, en une ysle en niy la rivière de Rille, que il l’affama dedens, et qu’il couvint nue Guy se rendist, et qu’il meist Vernon et liryosne en la main du Duc Guillaume et Guillaume ordonna qu’il n’auroit mal et lui trouveroit son estât honnourahlcment non obstant qu’il l’eust volu priver de la Duchie de Normendie. Quant oit l’ordonnance de Guillaume si ot grant joye car il ne attendoit que la mort si séjourna ung peu de temps avec le -Due Guillaume et pource que l’en ne tenoit pas grant compte de lui, de honte il se partit de .Wtrthinaiidif, et s’en ala au Conté de Bourgongne où jl avoit esté né. Après ce fist tant le Duc Guillaume que Grimont du Plesseis fut pris et si comme ung Chevallier (dl nommé Segle de Legnicrre ot appelé (.nmont (le traison en lui imposant que par lui ’la reltellion avoit esté faute contre le Duc et. que Grimont s’estoit offert à dépendre par hataille, au jour de la battaille assignée le dit Grimont fut trouvé mort en son lit en la prison de Rouen où il estoit gardé et o tout ses fers comme il «toit ferré et enchayné il fut enterré ou Moustier S. Marc de Rouen et •lont l«- Duc donna la moitié de tous ses héritages à l’Eglise N. I). de Itayeulx, et portion à l’Abbaye deCaen, lesquelz ilz tiennent ericores. ’a) Pins haut il «t dit que, dut la bataille wr la riv.rrc dAr,|u« près de Dieppe, ckascu, ctum, CTy^ KUhart I rescouU ung tien Clut<vlUcr nomme’ Gaultier le Fémur, qui lui avoit

apruu U tirdmt des chiens et des oyseauU, et lequel Cheval ! il am.nt à merveilles. François criaient ""« joye Sorlkmam à Dieu ayde flâmens, jrr<" .4nge*int, balte ; et Chartrains, passe. Le y

Roman du Rou porte ailleurs .̃ Et Bretons, malIom, Malkm crient.

Ib) Rom. du R. de ilecy et tU Troillit.

(c) La même, que le moulu, de BourbeUon M ettaneierent.

(</). Selle avoil non,

De Lutf meure, père Huon, Rom. du R.