Page:Bouquet - Recueil des Historiens des Gaules et de la France, 11.djvu/688

Cette page n’a pas encore été corrigée

EXTRÂ~’l’ DE LA CHRONÏQUE MS" DE NoRMA4DIE. 331 ̃ k

E

B

C

D

E

-

r »t«c

Al. Gifani

.1~, rtla·D~

Al. Livret

T t ij

de l’embûche d’aultre part et là ot bataille dure et forte : tesvoies le» gens du Duc eurent le nJusTliel et y ot de François grant occasion, et aussi de prisonnier», EnguerrandAbbevilie y morut. -De ceste advénture fut le Roy moult courroucé : si fis chargier tes vivres qu’il atait fait amener, et conduit ou chastel de Guillaume d’Arqués et puis s’en parut à tant et s’en ala à S. Denis en France, ne onoques ou chastekt ne peut mal faire. Des nouvelle» qui tondrait au Duc Guillaume à VàUtmgnuï Ces, choses ainsi advenue*, le Duc Guillaume le Bastart qui [étoit à Vallongnes, en oy parler et mme te Roy de France ayoit raffreschy Guillaume d’Arqués, si commença à rougir car desjà il se Commençpit à cognoistre et à gouverner» et comprendre les fais qui à honneur appartiennent. Tantost sans aul conseil, il demanda cheval ( a ), et dist à tous ses chevalliers « Ore/ verriy qui me suivra et amera ». Lors monta à cheval et sans nul attendre, passa le wez Saint diment, et vint à Bayeulx, à Caen et au Ponteaudemer et où cheval lui failloit, en prenait un autre et ala passer Seine à Caudetbec et d’illec à Vaulxleconte et buis à Arques. De ses gens n’y ot homme, qui le peust iuivir car il n’y mût [que du jœudy diner jusques au vf ndredy au soir. Quant ses gens l’eurent trouvé si en eurent grand joye et lui comptèrent, comment ilz avoient sérvy les François. Lors vindrent ses aultres gens à lui parties moult émerveilliez de la diligence de lui et quaht ilz furent tous venus, il dist et jura tout hault sans advis et sans conseil que jamais’ de là ne partiroit, tant qu’il eust le chastel, ou il y mourroit et quant /ses gens virent sa voulenté, si lui en sceurent bon gré et l’eii prisèrent /moult. Quant Guillaume d’Arqués oy dire que le Duc Guillaume avoit ainsi juré, si considéra que ses vivres apetiçoient, et que gens venoient Jle tous costés, ; si guerpy et laissa le v chastel, et s’en ala avec le Roy de rance et ainsi ot le Dde Guillaume le chaste ! d Arques. Puis s’en alla Guillaume l’Arquois et sa femme la seur au Conte Guyon de Pon ieu, au Conte Kustaee de Boulong^e et fut de sa mesnie, tant qu’il morut n sa conipaignie. De» biens ( bj fais au Chevallier Auvr*. Kn ce temps avoit n No/mandie un moult noble homme, nommé Auvre (,aiant qui avoit esté/oultre mer avec le Duc Ro !)eit père du Duc Guillaume le Bastart. A vre jguerpy le monde pour amour de Dieu et lame et amour du Du Rofcrt, donna à l’Abbaye de Cerisy que ledit Robert avoit fondée, la ille de Lievrers et les appartenances et les Eglises deS. Laurent et de Ceriy ;/et tous ses aultres héritages laissa à ses frères, «inCenT T/™ la ditte Abl*ye’ °Ù il Ve^ui Puis | mouli i :* Duc Guillaume jb Bastart crut, et fut beau chevalier et A noble lignie et de bon gouVernement lequel avoit longuemens nÔurrv jTvec lui ung jouvenceau nomn>£ Guy filz avoit esté de IlegnauJt le Conte dj BourCt’ il r/ u n * ?"i Richart (d)ayeul dudit Gu4ume le »a»tart. Lequel (,^y le Duc Guillaume fist Chevallier (,), et il donna (o ; 1’oici çomme /Rom n du R0u’Ia. coote De Cn"ded~c d G ;o"G."te- ~°" tomme .J- Rom n du ROll Il., cc.te De I8c,

bon chevtii a démaillé

» Or frrai, dttl-d, qui véndrm,

• El ,,r ,frrai qui me tuiifra ». « 

>« psi Huître appkteOUnent

Le> guti passa de S. ClemeM,

  • »«x paita et CatU, j

Semblant fût i aller à Roen.

Quant ,1 vint au Pant-jau-de-mer, ,J -< Caudebet ala passe*, g

De I rébellion (c) de G*y de

(b) LHH»r-4e e Fécan porte Cy palu du ChevaUiàr /nomm* Aurrt, tt du bien qu’il fui. y (ej/Duu le mime M» Cumnu Gfy de Bour^ apr~t et que !e .Drc Itr.rt norrr it vmlt retre , ¡,,¡.

d) PliuW : Rkharl II rteeutll Duchi» Tan dtjla NutinUN. S. IX*. illl.a el Xy F °" ~h JV.M.W. /.y.. el

(«) Auf-r«»âni il n’étoit Sue V»lit, comme gjrque le Roman du Rou. Un jeune Pri-ee S«rieur ou Gentilhomme, n’eUoi pu enco^