Page:Bouquet - Recueil des Historiens des Gaules et de la France, 11.djvu/47

Cette page n’a pas encore été corrigée

Obiit an. 1108, die 16 No<yemb. Optimus ecrtè vel forte sol us, qui JVor’ittannici in Anglia imper ii initia purè ac ’verèscripserit. Qute ingeniosus et intel/igens rerum sestimatof vidit fixe narrât judex eruditus prudens et sincerus. Historiam Ingulfi mutuàmur ex Rerum Anglicarum Scriploribus Françofurti anna 1601 editis haneque in isto Fol. pag. 153, inchoamus à coronato Regc Anglite Eduardo 111, die S. Pasctue an. 1043. Solemnes ritus quibus Militise consecrabantur Angli singulatim ac studiosè recenset Historiens atque observât hanc consecrnndi Militis consuetudinetn) Normannos abominais les non Militem lègitimum talein tenuissc sed socordem Equilcm.. et Qtiiritem degenerem deputavisse. Attamen Ritus illi piissimi ac religiosissimi à priscis Francorum Militibus iidem servabantur, ut certum comprriet qui hos conferet cum antiqux Militix Historia in lucem prolata ab illustrissimo Academico. Aarrat Ingulfus cùrn in Angliam Ducis Guillelmi sociùs transfretaret, duodecim juvenes eloctos, Equités et armatos cum ceiitiun inarcis ( forsan argent i) pro suis sumptibus in suam expeditionem Angliè Domitori obtulisse ex parte Abbatis S, Vandregisili. Exscripto nostro terminum imponunt hxc InguIJi verba Attuli IllCCUm de Londoniis in incuni Monastcrium I^ges aequissimi Régis Eduardi, quas dominus meus inclytus Rex Guillelmus authenticas. es.se et perpetuô per totiun Regnum Angliae inviolabilitcr tenendas sub pœnis gravissimis peries ad pag. 636. B. f pour ce qui regarde les commencemens de là domination des Normans en Arigteterrei 11 avoit tout vu en bon connaisseur, 1 et ce qu’il rapporte, il l’écrit en homme lettré, y judicieux ^et- vrai. Nous prenons l’Histoire ? d’Ingulfe dans tes Historiens Anglois publiés à Francfort en 1601 Notre Extrait imprimé à la page 153 commence ’avec le couronnement du Roi d’Angleterre Edouard III, le jour de Pàque de t’année 1043. L’Historien décrit d’une vfaçon curieuse et détaillée les cérémonies que l’on observoit pour la réception des Chevaliers Anglois puis il ajoute que les Normans blàrnoie.nt cet usage 1 et rejettoïent de tels Chevaliers, qu’ils ne regardoient pas comme légitimes. Cependant ces Cérémonies étoient très-pieuses et fort édifiantes les mêmes qui s’observoiént dans notre ancienne Chevalerie. On peut s’cn convaincre, en les comparant avec l’Histoire de l’ancienne Chevalerie que nous a donnée un célebre Académicien. Ingulfe dit que, quand il repassa en Angleterre avec (le Duc Guillaume, il pré-rsejita à ce Conquérant, de la part de son Abbé de S. Vandrille douze jeunes Ecuycrs d’élite et bien armés, avec cent marcs (d’argent, sans doute,) pour contribuer à la dépense que le Duc étoit obligé de faire pour cette expédition. ISous terminons cet extrait à t’endroit où Ingulfe (lit qtiïil emporta de londres dans son Monastère les Ix>lr du /loi Edouard, dont Guillaume avoit ordonné l’observation dans tout le Royaume (f Angleterre f sous peine (Pi’tre sévèrement puni. On trouvera à la page «36 B. quelques additions i cet Article. proclamant. Qiuedam his (uldita re-