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non judicatur ultra an num 1115 vixisse. Post annum quidem 1102 scripsit, quo verc précisé annp, non asseritur. LaJ>beus Tom. I. nov. Bibl. Mss. pu.blici juris fecit illud Chronicum ex Ms. Collegii Ludovici Magni Codice, quem credit ipsum Auctoris archetrpum. Idem vocat Zjbbcus incomparabilem Thesaurum Historiae Ecclesiast. XI prttsertim sœculi. Et verô plura contlnet ad Ecclcsiam Gallicanam spectantia, maximeque in duabus Belgicis.. Plurimorum XI sœculi Conci/iorum notitia minime ad nos pervenisset, nisi scriptum illud eorum tempora et Acta ad nos transmisisset, Hugonis operi maximain addunt wsti· mationem, innumera quse includit Autographa vetecurn Scriptorum fragmenta multaque aliu Eriidkorum laudi dicta Gcsta continet propemodum compléta Grvçorii fil Papa- Hugonis Lrgati /Mgdunensis strehiepisco> pi, B. Richardi S. fitoni/ibbatis, atquc Jarentonir sibbatis S. Bcnigni Divionensis. Partes ttutu complectitur opus primant, à Nativitate Christ i, ad flnem nsf/uc sn-culi decimi, edidit P. Bouquet in, Tomo III et seqq. atquc in iis quir annnm Wbprtvcédant, tot ferô nunda notai it j t/iwt iH-rba observant ab nnno j ÎM9 ad %6 ab Hugone cxscriptum Frodoardum fuisse, r sed ( n.intts acciiratc. Moment um ergo ( sntim it secunda parte habet opus Hugonis Flaviniaccnsis. Ex hac ( patissinmm Historiens mérita die- j j tus est, Ab anno 1002 tot, ;n sc-> > cul un, ad 1 102 percurrit secunda f /’«". In qua nonnulla ctiam tj menda reprries enumerationes jj scilicct nimis proliras, obscura v multa ; confuja et perturbata n

Bourgogne. en 1097, il paraît n’a» voir vécu que jusqu’en 1115. Il a > écrit après l’année 1102 ; mais on ̃ ne peut pas fixer précisément J’añ née. Le P. Labbe a publié la. Chroi nique de Verdun au premier Tome de sa nouvelle Bibliotheque des Mss. sur un Manuscrit du Collège de Louis le Grand qu’il regarde comme l’original. Cet Editeur en fait beaucoup de cas, surtout pour Vttistoire Ecclésiastique du onzième siecle. On y trouve en effet plusieurs événemens concernant l’Eglise Gallicane, et plus particulièrement dans les deux Bctgiques. Sans cet écrit, on ignoreroit encore plusieurs Conciles du onzième siècle, dont il nous donne fa date et les Actes. Ce qui rend encore intéressant l’Ouvrage de Hugue, c’est la quantité de Pièces originales, qu’il a eu soin d’y enchâsser, avec des morceaux des anciens Auteurs c’est le grand nombre de traits qui concernent les gens de Lettres ce sont les Histoires presqu’enticres du Pape Grégoire VII <Iu Lt’gat Hugue, Archevêque de Lyon du B. Richard, Abbé de S. Vanne, et de Jarenton, Abbé de S. Bénigne de Dijon. Sa Chronique contient deux Parties la première s’étend depuis la Naissance de Jésus-Christ, jusqu’à la fin du dixième siècle. Doni Bouquet l’a publiée dans le troisième Tome de cv Recueil > et dans les suivans il observe que dans ce qui précède Tannée 919 le nombre des fautes égale presque ̃elui des mots et que depuis 919 usqu’à 9G(i Hugue a copié l’Ouvrage de Frodoard ; encore la-t-il ait avec peu d’exactitude. C’est lonc la seconde Partie qui i fait le >rix de récrit de Hugue de Fla’•K»y ; c’est celle-là principale»«it (lui lui a mérité le titre