Page:Bouquet - Recueil des Historiens des Gaules et de la France, 11.djvu/380

Cette page n’a pas encore été corrigée
343
EXTRAIT DE LA CHRONIQUE MS" DE NORMANDIE.

A et Ponlonna à demourer en la ville, tant que tout le gommage, fut pas>é. F*-Duc (ïuillaume sceut, que le Roy et ses gens dévoient passer à Varaville si manda ses gens ce qu’il en peut avoir, bien XX" et plus, tant Northinans comme Bretons, et eelëement se mist en la vallée Lez-baz-vent et quant il sceut que le plus de l’ost fut passe, il s’en parti, et ordonna gens eu deux battailles, et se féry en araville ou l’arriére garde estoit. Ouatit eeuU qui estoient sur la chaussié ojrent la noise, si se commencèrent îi" hasttT de passer, et Iratutoient l’un- (’autres ou mares, et nul ne povoit aidier l’un à l’antre et a si grant nombre se mirent sur le pont qui estoit (bible, qu’il rompit et cliéy ; et tous ceulx qui estoient sus, tiunlx*rent en la rivjere, et niolt en y ot de noie/ l,e Duc (iuillaume et ses gens crioient Dieu aye et forment assailloieut les François. Le Hue (>uillaumc oeeist le 1( Duc de Berry.’ .Moult est oit le Hoy doullant «jn’il veoit V ses gens ainsi nover, tuer et prendre, et ne leur povoit aidier. Finablement le Due («uillauine et ses gens eurent viltoire et n’ese happèrent (les François de la ditte arrière garde, que peu ou nul (lui ne fussent mors ou prins. Le Conte de Iloussy y fut prins, le (îoute de Soissons le Yiconte «le Meliin, lé Pallatiu de Brie, et attitrés pluseurs grans Seigneurs. Si grant prinse de prisonniers ne fut oneques faille en N’orthmandic suis plus grant oeeisinn. Quant le Boy vit, si volt faire |X)iis sur Dive, et |K)iirsuivir le Hue (îiiillaumc ; mais le Duc de Bourgongne son fivre et ses gens lui dirent, que il v ponroit plus jKTilre (|iie gaignier si s’en a lu en France à tout ee qu’il ot de gens moult dollaiit ;/>) et ne sceut l’en se ce feust pur courroux ou aultrement mais «>*• tost après il moriit et commença son lil/. Phclippe a régner après lui q Hoy le France, l’an de l’Incii n.uion notre Seigneur mil fAI. Au siciv lu dit Hoy l’helippe fut h» Duc (iuillaume en grant arroy et pour ce ipie les (îaseous furent rein-Iles au Boy le Duc (ïuillaume avec très belle eoiiijKiiguie y ala, et [ninrent pr force1 Montaultem et tant traita et list le Duc (•uilluiime, (|ue Itugue le sire de (laseongne list homtnuge au Bnv v des-sus dit et fut le Due C.uillaume moult umé et aussy le Due ama bien le Hoy, et moult lui olwy. Mais pour le grant bien qui estoit au Duc (îinllauine, les François ennortoient le Boy de fui l’aire guerre Kc c

tendie ./(»«.“ .«• : lift iès ./« ? Hic/un 1 ,t (•«/««•’C liilll’lril, /.nl/iinirlc lin lie />. )/ !• M, ICrjlIlt l Initia un- uni fil ; >i,>mm, I. n , ./ni fit «̃• i))"i ’̃. tut en tan de ^r,iie IX’. /i«. rt I I et n,’rr/ ;>iii il : /.• ;> > que ung an et ilrffailli In liante liailenntuu yiutfff aux lt’>.t île Frnnec et uni le ;i ««»“̃̃ t’r. à HueCo/iprt, /mr l’aide iln Dite Hùhai’t ̃/uiai.u eu m ieur r«.re. liuliart II /in tant ,/ue le Ht /Kir hj/1 aide «l taule’ la Duihù’ île li^ui -nn-tir &• Conte l.aniiiitl i/e Meirrt lui tflloà, et )• irt< Sens rt Amené. Combun que le K ?<y ,’le tr. fe,*t temilant i/u’tl ne t’rntreiwt de la /-uei ie ,le «̃«̃• ,lru r Srigneuri Hi.liart II it Kllilo].’V>iifr..v(*. de •. n cumentemenl <e< ^en< <er votent et iiuLnent au (nie de C/iartrei et ,le lil, m. ituant le Duc liie/iarl ut ,,̃. il ̃« ent-ner mettnçci en Itanncmarche, cte. [a] V’mtez fil ileisu-t llaitckirc

l’a Y ai ̃ de et vit Culme. H..lu IV.

i W fh’/ta l’utz eteit ne lance,

Me at t’it fem pour l’erutenrr. H. du R.

’< i Nom itrinincroiis iialro Extrait tlu nllr (lin.niqiif <n on r.is»inblant ici i|url<|im tr.iiti «lu .iiii.nl«imnl crux-ri par ri. l’nur < c faul.r < paiement ,lu /(.( l,,lt,. fut puit remanie et tir. dwir iue te Due de y,,rm. p.,rten,tt à /•uijiwm e’/te’c I <l ’rr,«t,ur t,,ui>irr au pa, tentent, et le Ihn y >cr,ut ’.•̃ii armet ,-t sani /Htlefi.-r. le Due de ,i,m.. ’̃ /r parafe la Due/ttf du Rut de Fr. en fanant (’̃"lite <t htmma-r. Htihait I d,i,ina foj de ma- i ̃<̃< ̃ ,i !t fillt Ju Due Hue laquelle n’at ,,tt ,pte I III an* ,( an^e. ct rit, m nommée .Igunne, e’eit à en-