340 EXTRAIT DE LA CHRONIQUE MS- DE NORMANDIE.
S. Kttou]
J’AmienK)U
Lirurinois
En ce temps fut Norroendie en bonne paix et en grant honneur et saint. Eglise y estott aussi en grant povoir, et tenue en grant révérence Z T cun hault homme édifioit Eglises, et donnoient nobtes awsessi™ am Moynes et aux Nonnains qui Dieu servoient. Le Duc GuC^^JT acheva et augmenta l’Abbaye S. Yittor de Cerisy, que le Duc RohVrT^ père avoit fondée et commencié. n fonda l’Abbaye de S. Estienne dTr Ces deux Abbayes fist fai^ le Duc par conseil l’Apostolle encore Z^ mariage qud ne departost de Mèhault sa femme qui estoit sa cousiVodU laume le filz Obcr fist Lyre et Cormeilles ces deux Abbayes. CL 1 Wlemont, f|k Humfroy de .Vielles, funda les Preaulx en sa terre Set Ponteaudemer deux Abbayes l’une de Moynes et l’autre de NoZaiJ Rogjer du Montgommery une à Sées dehors les mura et l’autre à O fi la tierce de Nonnains à Avrences. Liceline Contesse (a) d’Eu S Pie™. «/J
?Re’ ï UZt ,N0n"ains dehors la cité de Lisieux. Son filz Robert(W
dEu, S. M.ch.el ^dOultrepo.t : Rogier de Mortemer, S. Victor rZ Conte de Evrenx, S. Sauveur et S. Thaurin d’Evreux, l’une de MovneTet autre de Nonnams à Rouen [la Trinité] Rogier Conte de Maure Jil fonda Grestain*ïHue qui fut Conte de Seestre, fonda S. Sever Raoul de Regv.eres, celle de Montebourg Noël Conte de Coustantin, S. Sauveur Guillaume l aliénas le premier, S. Marie de Lonthay. Raoul Tesson et Herman, S. fatiennc de Fontenav. Rogier de Toëny, S. Pierre de CasrilIon a Couches. (*) Robert de Grutemesnil et Hue son frere et GuillauJ nu- GiroiA refirent et fondèrent l’Ablmye de S. Euiond et y donnent largemenfWes et possessions puis fut Moyne cil/. Robert et Guillaume C Giroie ala en Puille, où il morut.
Ii. est chose vraie que François ont eu mainte envie sur Northmans et les ont maintesfow appeliez- truans (rf) et dracônniers et pour cette cause aucuns François l.lasmerent Northmans au Roy Henry de France et lui miivnt en U-sto comment c’estoit deffaulté à lui et honte, que Guillaume le IJastart teno.t Northmandie. 1^ Roy Henry par le conseil et ennortement de ses gens, avec ce que il estoit ad ce assez enclin, leur dist, qu’il destniiroit Nortlimadme, et la remettroit dont elle («) partit anciennenïent. Si ordonna le Roy qu’il aroit deux batailles de l’une partie de Seine l’une, D rt dt- I autre partie l’autre : et fist semondre ceulx de Rains de Soissons, de Lannois, de Vennendois, de Flandres, d’Artois, d’Auvernois de Pontieu, «le -oyonnois, et de Ileauvoisin à estre et comparoir (/
