Page:Bouquet - Recueil des Historiens des Gaules et de la France, 11.djvu/364

Cette page n’a pas encore été corrigée

EXTRAIT DE LA CHRONIQUE MS" DE NORMANDIE. 337

(

A nuit et levèrent lendemain matin. Le» gardes qui ..ouvrirent les portes, hasterent les pèlerins de paver et le Duc vouh que toutes sesjpns et son sommage passassent devant loi et quant ils, furent tous passée le Duc tout nu piez à tout son bourdon aloit apréa « l’un de peulx qui gaitoit et gardoit la porte, haulceung baston que il tenoït, «t" 6ert le Duc parmi les espaules, tant qu’il. le. fisttout caooeler d Northmans qui perceurent ce vouldrent icellur tuer mais le Duc leur deffendi fort» et dist ̃ que raison est, ’que pèlerins seuffrent pour l’amour de Dieu. Ainsi le Duc Robert garandi de la mort celui qui i’avoit féru ; et dist à ses gêna que mieulx amoit te oop qui loi avoit donne, que la meilleur cite qu’il eust. Ainsi passa le Duc Robert Bourgongne Prouvence, Lombardk jusque» à Ronnne et là print la croix du Pape, qui là estoit. Si comme it se partoit B pour aler son chemin, .il va regarder limage Constantin l’Empereur, qui estoit fait d’arain et nté sur ung cheval tout d’arain ; et vit qu’il n’avôit sur lui robe ne cou verdure si fist prendre lé plus beau mante ! que il eust et l’en fist affubler à à tant se départ disant que les Rommains fiuaoient petite révérence à leur I seigneur qui en ung an ne lui povoient pas donner ung manteJ. Ainsi se partit le Duc Robert, et tant chemina qu’il vint en Coiistantinoble et à l’entrée de la ville où l’Empereur estoit, il fa* ferrer unemullequeon lui menoit après lui, de quatre fera de (in or ; et deflendi à tout ses gens que se la mulle se deflferoit, que nul ne redréçast le fer. Il estoit de ordonnance que quiconques parloit à l’Empereur il ostoit son mantel, et le laissoit ebeoir à terre. Si commanda le Duc, que ceulx de ses gens qui osteroient le. mantel pour parler à l’Empereur, qu’U ne fust C point mlrene ; et ainsi fut fait. Et quant le Duc ot parlé à l’Enipereur et il ne mlreça point son mantel, ung des chevalliers de l’Empereur lui volt bailler ; et dist que puis qu’il avoit tonchié en terre que il ne le vestiroit jamais : et ainsi dirent toutes ses gens qui avoient ostez leurs roanteauU L* Duc leur en donna de meiUeurs. Quant le Duc Robert volt partir de Cbnstant.noble l’Empereur fist crier et détendre, que nul ne presiTt denier de chose que le Duc et ses gens eussent despendu mais nêantmoins le Duc iist tout paier ; et a ceulx qui ne voulloient .-ompter, il fist bailler d’argent plus la montie qu ne leur debvoit. Quant l’Empereur sceut ce, si fist détendre que nul ne veudist ne livrast a « gens point de bois dont on r^t luire Zitl ma"1 C’e ï*» !"™ «» «>«•» = « quaSTÏÏ ™

D !î L si cominanda1 à gens q»’^ achetassent toutes les noix [) qu’il1. pourroit’nt trouver, et des es<ailles cuisissent leurs viandes j et airw » NÔrthm m’" r>I)6reilr veu la ’ar8e8Se et V0mMMé dU Duc et de sra Aortliinans, si les prisa moult. En ce temps l’Empereur et toutes ses gens n,engo,ent à terre, ne «’«voient ne tables ne fourmes pour euk^JT

!liais polir t’t’ que lé Duc Rolwt en faisoit faire par-tout où il vcnoit TEnptnm 

et l<* gens du pais par où il passoit, les aprinrent à faire lors. <~ le D* Afcrf en allant ouUrencr pour es quil ne ptm aler à oIS *e fut porter. r

print" tdlè ’"m !1" > f»n« joye ’ongt’emcnt.^nt que maladie le print trllu (lue il ne povoit aler à pié 11t~ à clleval. Si fist -’o’ une E h~ttt’r’t’ ( n ) où il se si’Óit Ft X VI Sar :/t7ins qui le portoient cluatre et ’quatre ~~t~ Ie Duc va encontrer unn Ixllerin

yvi t’IIUlt tI oultl’t’mer, et estoit de Piron (b) en Nor.tllfllandit’{’ pelecin wmmwm

t dist le Duc ir mes gens et à mes amis, que tu m’lis icy rt’u(’Ontré où dyahlt’S mc portent cri petradis. ¿ Tu ’ois comme (’(’S p..1i(’IIS (lui SOllt d}’ahlcs. commence le ~). et dans relie

lui pn :cr~lc Hicbard Il ~.p~ lit de

la ’mort, sans chemix, et environné de ses geas un f.) ou une e,~lK.~ ,fe (n5~n.

G) Le 11e. du Rou Je dit nca de p ;,w,

c’rrenurt.

(a ; ta viKncllc ’lui Mt au commencement de

~o~ (iuillaume le B3tard, re~tte

–r ?:. (juillaume le ~4

""U.rlo’, 1., UII. r é !II Labillè de bleu. a, bart. ri lin "t’I Hucal qui l’Chcmble à U8

Sri M lr"Vnl- U rwi» de F»l.i« par

RicharJ III est 1"111" Jan. la miniaturo yui