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entendus : autrement, ^joute-t-it, • il vaut mieux ne point écrire, • que de débiter des faussetés ». H a soin aussi de citer les Auteurs, les Monumens originaux. Lettres, Diplomes, Chartes Epitaphes et autres, qu’il copie exactement. Sigebert, célèbre Ecrivain du temps, qui a fait grand usage de POuvrage de Baudri, le regardoit comme une Abeille laborieuse qui avoit parcouru toute l’Histoire Ecclésiastique, pour y prendre ce qui pouvoit contribuer à l’exécution de son dessein. Il y a inséré plusieurs traits de Jlîistoire Civile, qui donnent beaucoup de relief à son ouvrage. On désireroit seulement qu’il ne fût pas entré dans de si grands détails sur tes Miracles qu’il rapporte. La honte du style de Baudri répond à la vérité de sa narration il est grave, nerveux net et serré. George Colvcnier ou Couvcnier, Professeur de Théologie, dans l’Université de Douai, est le premier- qui ait publié là Chronique d’Amis et de Cambrai. (Jette Edition, qui est de Tan Kilo a été faite avec beaucoup de soin, mais sur un manuscrit incomplet. Les successeurs de Bollandus l’ont publiée sur divers manuscrits ils lui ont rendu sa première hrtégrité, et l’ont ornée de sca vantes observations et de notes qui y réjiandciit lieaucoup de lumien1. On a tiré de l’Edition de Colvenier les extraits que l’on a donnes de la Chronique de (.ambrai dans les Tomes Mil, X et XI de notre Recueil. Le dernier commence au Chapitre "il du troisième Livre, et à l’année 1032 ; et finit en 10«>i, par le 77’ Chapitre. Après l’Histoire des Eglises d’Arras et de Cambrai, Baudri tit celle de Térouane. Elle cxistoit encore au seizième siècle mais le Manuscrit, après avoir passé dans différences mains ne se retrouvé plus aujourd’hui. XXVI. Hariulfe/ Auteur de la Chronique de Centule, fut d’alxird Moine de S. Kiquicr en Ponthieu Chariot, EpUaphia atwqm ju*liter exscripta. Qui in mmlOt usus est BalderUA opère, eeUèrit .» ejasdem temporis Seriptor Sigebertus -vocat eum Apein laboriosam, qum Hisïoriam pervotvens Ecctesiasticam omnia rapuit ad materiam suant pertùnmtia. dvilia jacta multa instruit qum maximum operi suo utilitatem addant. id unum desideratur, ut minus prolixe Miracula narrasset. Sineerm narrationi ras. pondet stilus elrgans 1 gravis nervosus parus atque pressas. Atrebatense et Cameracense Chronicum atino 1615 vulgavit primas Gcprgius Cnlven^rius in f/nivérsitate Duacensi Theologwe Professor maximd quidem cum curâ sed ex Ms. minus perfecto. Hoc rursits ex diversis Mss. editum Bollandi succèssorfs omnibus suis partibus explctum effeccrunt ac eruditis exornarunt annotât ion ib us qum rnullum juvant Scriptoris intclligrntiam. Ex Edition* Colve- /herii exscripta sunt qutr habc* in Tomis FUI, X et XI. ïnnvptum à Cap. 51 1 IJbri annv scilicet 1032 fragment ’uni terminant eaput 77 et annus . Pra’tcr sitrebatensem et Vame.rat’cnsem Ti’rva/iru’nsJs Eeclrsix .crip.it Historiam ftaldcricus sed opvris illiiis ,1/.t. Codex per varias manu.t traditus post sivcttlum XVI civinuit. A’A’f’I. liarinlfiis Chrntiici Crntnlrnsis ,4nctor S. Rtchnrii in Pontivo Monachus ac postca PBMFATI9. :*ft~ ̃ [’ Çliron. C*ntui. •4>tS.Ri- ’̃ charîi.