Page:Bouquet - Recueil des Historiens des Gaules et de la France, 11.djvu/234

Cette page n’a pas encore été corrigée

soieut aussi de celui de recomman- i dation aux Evêchés ainsi que des c autres droits des Souverains sur la < police extérieure de l’Eglise. Ri- i cbard de Cluny dit expressément < que depuis l’aflbiblissemeut de l’au- i torité Royale, le Duc d’Aquitaine i et les autres Seigneurs, s’attribue- < rent sur les Evèques des droits qui i jusques là n’avoient appartenu i qu’aux Rois. En effel nous les voyons exercés non-seulement par i les Ducs d’Aquitaine, mais encore i par ceux de Gascogne et de Nor-» < mandie, et par les Comtes de Bretagr Les Ducs de Bourgogne et les Comtes de Sens, de Chartres et de r, Meaux, n’en jouissoient pas- 11 pa- i roit seulement que leur consente- f. ment étoit nécessaire. Il est fait s mention de celui du Duc «tç^Bourgogne par rapport à l’Evéché d’Au- <̃ xerre. On voit dans les lettres de Fulbert qu’Eudes Comte de c Meaux, devoit le consulter sur la t réception du nouvel Evoque et r les Chanoines de Chartres dans t deux de leurs lettres au sujet de la «  nomination du successeur de Fui- «  bert par Ic Roi Robert supposent «  que le Comte de ..Chartres avoit te < même droit, qui consistait à ne pas r recevoir un Evoque qui auroit été C élu ou nninmé sans son agrément, c Les Comtes du Mans ne jouissoiont pas non plus du droit de recommandation à TEvèché de cette ville Henri I, à la prière de l’Eve-. ’w Ornais mit cette Eglise sous la Barde do Geoflroi-Martcl, Comte d’Anjou, mais jwur la vie seulement tlt- ,v Seigneur et à condition de dëlVndre lT.vèquc contre les vexations ,|t.s ComU..s du "a»> ses successeurs s’attribuèrent i ’Lo_ ’5’1’(’ P citrri cvu,scresrem .tMM/7) norninati ~tut elccti ab eolent C.r< /t~/CM</< potiftem ,jtrissc cur~slat e.r rlucrelis Citnorticorurn Cizrnotertsitcnt rlc fullrcrti srce~c.~e.s- n".t. sore <-0~fr/< ip,sortent uoltcntntent ~tessa Roberti /~< ad .scdcnr 6’~r/ tcn,ccm c~~·clv. ~.(’~ (~ru~n.,c .1.. i W. i in EpUcoporum electione perinac in aliis rebus ad exteriorem Ecclesim politiam spectantibus. Nain, ut ait Richardus Cluniacensis in Cliroaico a Extunc quia debir» lilntum est Regnum Dux » Aquilahorum et alii Regni Pro» ceres potettatem super Episco> pas quam anteà Reges habue> rant, tenere cœperuut -» Reipsà hoc jure usi sunt, non tantùm Dux sfquitaHÛc verùm etiam Vasconix et Normannim Duces, Comiteaque Tolosm et Britonnix. me et de Toulouse. Burgundùe vero Ducum ^prwnumque, Carnuti et Ateldarutu Comitum consensus in Episcoporum electionis negotio recuisitus videtur, licet Connnendationis Jure ad Regem in ipsorun^ etUim Dominiis pertinente non potirentur. De Burgundiw Ducum cotise usa mcritio fit in His- 1 torid EpUcoporum Aulissiodurensium Apud Fitlbertum legitur Odoncm Comitem ieldensem, « in cjus deliberatioru- /jo– » suisse vel positurum fuUsc ijttid » facere deberct de receptioiw » Afcldensis cujusdam Episfopi » recenter ordinati. Carnutenscnt Comitem eodem jure in suant civitatem recipiendi Episcopi rel Cenomancnsis Episcopatiis l’ornrnendntionem non habur’rc i omîtes C envmannici. llenricus lle.v hune ’EpUropntum (Ituifrido Andegavorum, Contiti, Ccrvasii Episcopi rogatu, in Hutctani d<derat, sed ad ritam tantiim et jrt /<7’<’r«~ <of/t~c ~<v«~w«/<’K Muni ihfendtret c>i tycgv nt daufritlo mortuo in Resiiam mari uni’ redirct. l ’triait liauj’ndi PRMFjiTlO. ccim n ..̃ Tarn. 10. P. r w a M.. f M ri TOM. 10. fi. ..•/ .ri ’̃ i rf ] <* » n n ’I n ,i MO < ,7 /̃̃ Il -ali