Page:Bouquet - Recueil des Historiens des Gaules et de la France, 11.djvu/226

j dualité leur donnoit les transport J (luaJité leur donnoit or transporterent au Duc de Normandie Guillaume. Ce Prince réunit par cette cession les droits de fondateur à ceux de Souverain et de Seigneur suzerain qui lui appartenoient déjà sur cette Abbaye et il les fit valoir. Enfin les fondateurs étendirent leurs droits jusqu’à donner au saint Siege les Eglises de leur fondation. Nous avons déjà remarqué que Geoffroi-Martel en usa ainsi à Pétard de Abbaye de Vendôme. L’immunité réelle consistoit en re que tes Communautés Ecclésiastiques et soient leurs Domaines et leurs Colons étaient exempts de la puissance judiciaire et de tous les droits du fisc, dont on peut voir les détails dans les Diplômes de nos Rois et dans les Chartes des Sei<,iieurs..Nous avons observé que l’immunité réelle n’étoit pas particulière aux gens d’Eglise. Les Laïcs en jouissoient aussi dans les terres qu’us tcuoient en bénéfice du Roi. Henri 1 permet à un Seigneur du Pays Chartraiu de doter une Eglise avec les terres qu’il tient du Roi eu bénéfice et il ordonne que ce Domaine soit libre de toute puissance judiciaire après la ;donation comme il l’étoit lorsque ce Seigneur en etoit en |>ossession. Par conséquent les possesseurs de Ijcnéfices Royaux avoient la justice sur les terres de leurs bénéfices commc les Eglises l’avoient sur tes leurs en conséquence de leur immunité. ltcgiorum possessorcs vi sux immunitatis sticos in bcncficialiunl Dominiorum incolas Le privilège de tnition étoit enrore plus distingué. Il mettoit une t F.j,rlise ou un Monastère sous la sauvegarde immédiate du Roi et j l’é^rd de I Abbaye de Vendôme. tro nomun^u* «  «ZdUas trndcrc] ut jam commcmoravûnus de G^/redo-Martelh, qut /M. ,.506. Monastcriorum Findocincnse « B. Petro et Roman* Eccletim m patrtmo» nium et alodium devovit. » _JJ. r.i. «  » tenucrat liberum et solutumj ». l/ndù obiter colligi potest benefiewrum Îinni~ _J1 n.A T.f. » rum tradiderunt ejus tutelts, ut nec sibi nec aliis quibuslibet ali.» quam consuetudinem seu redit ditum prttter bénéficia oratio» num aliquandb à Afonachis li» ceret vel honiinibus eorum exi» gère ». Quâ cessione Dux JV’illelmus fundatoris jura, summi magistratiis et superioris Domim prmrogativis addidit eisque postmodùtn intègre usas est. Deniqiu fundatoribus licitum erat S. Petro Romanttque Sedi Ecclesias ù Ecclesiasticorum oonorum unmunitas in eo consistebat quint EccUsuc vcl Monasteria et ssepins eorum possessiones et latifundia, servi quoque et coloni immunes essent ab omni potestate jinliciariâ jtingulisque fisco debitis vcctigalibiti qux rcccnscntur in Règum et Dominorum instrumentis, 1 mmunitatem realcm Ecclesiasticis viris specialem non fuisse pbserv>avimus eâtlem prterogativà Lairos quoque potitos fuissc in Dominiis qiue bvneficiario jure à Rcgihus obtinucrant, innotesc.it ex Diplomate Hcgù Henrici anno 1059 doiyntioncm al> Alberto viro nobili S. Petro Carnotcnsi factani confirmantis. Xempè ibidem prœvcpil Henricusy » ut quidquid ex bénéficia regio » Carnotcnsi Cccnobio conferre » cl annucre volucrit Albertus, » ità sit liberum atque ab omni ju» diciarià potestate solutum ut » idem Albertus hactenus it Ilcgc perindè ne Dominos Lcclestajurisdictionetn exercuisse. Pnestantissimum erat tuitionis Privilcgium quo Ecclcsia seu Monasterium immédiate sub defensione Jicgiii pynebatur adveri i. i. r Tarn. 11. p. S4. Eccleuanua limnunitates «1 Privilégia. ’C T..n. 11. p . f, L~ kkk v ¡ PRMFAT10. cc**J