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1 1.- PRJEFAT10.. 1 cciix ut constat ex Diplomate’ Regù Roberti quo Cabilonensi Ecclesi* anno 1027 tribuit Abbatiam B. M. de Laumpnâ. Uno verbo fuec et alia jura in res Ecclesiarum temporales exercebant ut tupremi Principes, universaJes Domini, Clen defensores et tutores Ecclesiarumque fundatores ac benefactores > de Seigneurs féodaux dE irs ou.de bienfaiteurs des Eglises. Enimvero quatenùs supremi Magistratus à solo Deo habem summam et intégrant potestaterr, in res temporales Regni et in ce ownia circà quse versatur poli. tia publica ncque. Clertis nisi ii laiulantibus et Jar>eutibus facul tatem habel possidenti Dominia latifundia aliaque jura temporalia divins ; suie institutioni cœlestique destinationi longé inferiora Uniyersalium vel specialium Dominorum titulo, feodaiis régi minis ordo postulabat ut possessiones feodalibus servitiis obno. xiie ad possessorcs -ab iis immunes, Dominis inscientibus non transi.rent. Quatenus Ecclesiasticorum bonorum defensores et tutores invigilabant ne redditus ad Cultum Divinum et Ministrorum sacrorum alimoniam destinait commutationibus iniquis vel detrimentosis alienationibus iniminuerentur. Priecipuum autem in ed re diligentiam adliibebant cùm Ecclesiw pastoribus erant vidnatsc. Hinc Gerbcrtus Clcro et populo vac.antis cujusdqrn Ecelcsim prœcipit ut « secundinn diviruu e et humanas leges res defuneti » Episcopi tàm mobiles, quàm im» mobiles futuro reserventur Epis» copo et négligent ibus » rninatur cùm Regalem censurant tum graviorem divinam sententiam. Fulbert us quoque de Lizmrdo Clcrico qui Mcldcnsis Episcopii S Tom. 10. p. 113. e t i e ii t n a ̃s r. y

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S t I I e S Itut. ),. 391. t. ̃ i i lUd.p. 478. régla les conditions de celle d’une i Abbaye à la Cathédrale de Châlonssur-Saône. En un mot tous les «  Actes concernant le temporel de l’Eglise toient soumis à l’inspec- < tion et A l’autorisation de la puissance I Royale ou de celle des Seigneurs < qui j issoient des droits Régaliens ; < et tte prérogative de nos Rois i «toi/fondée sur les titres de Souverains protecteurs du Clergé et de fondateu Comme Souverains ils tiennent de Dieu seul une pleine et entière ] ^urisdicDpn sur les biens temporels de leur Etats P et sur tout ce qui pçutj in ’resser l’ordre public. Ce < n’est inèÀie e que par leur concession i jue le Qergé a acquis la faculté < ieljouirjles propriétés, des biens < et des droits temporels étrangers t par leur’ nature à sa divine destina- i Lion. Comme Suzerains universels i 3ii comme Seigneurs particuliers 1 l’ordre du gouvernement féodal i îxigeoit que les Domaines assujet- 1 lis aux services de fief ne passassent i point sans leur participation dans les mains dispensées de les rendre. i Connue Protecteurs et Gardiens des r ^iens Ecclésiastiques ils veilloient 1 i ce que des revenus destinés à r ’entretien du culte religieux et t t la subsistance de ses Ministres, J îe tussent point diminués par des < xlianges désavantageux ou par t les aliénations ruineuses. Ils y veil- r oient encore pendant la vacance < ics Eglises Gerbert enjoint au J -lergé et au peuple d’une Eglise t racante de réserver à FEvèque fulur les biens meubles et iumieu- j Mes du Prélat défunt sous peine > l’être punis par raiitorité Royale > et même par la spirituelle. Un Clerc > s’olant emparé des biens de l’Eglise » le Meaux j>endaut la vacance de ce t >rçc, FuHiert prie le Roi Robert l’ordonner à l’archevêque de Sens i fe faire la visite des^ Domaines de r