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ac solcfnni ritu peragebantur qui populorum sensibus et animis débitant cultui divino venerationetn t imprimerel : Seminaria, ubi juniorei Clerici ad omne genus l’irtUrtutn informahantu ? quorum extmplis non minus quatn verbo et kloctrind plcbibus sibi commit tendis prxlucere eos decebat Scholw, tn quibus litterarum artium et scient iarum germina asservabantur deinceps seculis J~elicioribus cvotvenda demiim perfugia erant et subsid^a adwrsits inopiam et egestatem in publicis calamitatibus parafa, l’no verbo Monastcrioriim erectiones et restaurationes iaaw V&JJ" uaaamw.. illti u’tatc tùm laudabilcs tamdiù commendationn dignx crunt, quamdiù Monasteria in Rcligionis et Regni commodum et utilitatem vergent. De Bonis, Privilegiis et Immunitatibus Ecclesiasticis. Pertes Laicos erat magna pars bonorum Jùclesiis collatorum hereditario vel bcnejieiario jurc^ Décimas, Ecclesias Altaria, Abbatias Episcopatus ctiarn possidebant. llernardus Albiensi,s I icecomes, ejusque frater Frothtriux, iScmauscnsis, circà annum 10-ÎO Albicnsem Episcopatnm et Ncmausensis medietatern vendiderunt. Porrb hi duo Episcopatus à Pontio Comité Tolosano sponsx sn.v in donum nuptiale conçessi fucrant. lit l’asconiii, omnibus Episcopatuum reddttibus Ii militibus invasis vîjc supererat quod cedtrct in usum unius Episcopi. Plerarumque sibbatiarum cadem fuerat fortuna. Quod spectat ad Décimas, Ecclcsias et Altaria, passim à Lairis possidebantur. Equidcm in Convcntu San-Dionysiano circit annttm 997 celebrato moliti fucrant Episcopi Laicis et Monachis Decimas au ferre. Ncmo Mo. 11. P. . i Jfcrf. p. 395. ( i m. <0. />. <

i I ̃ ccxij PRMFATIO. qui étoient destinés à être les ft^ %M teurs des âmes, se formoient aux 4 vertus dont ’i ils devoient donner "I l’exemple des écoles où les J mences des lettres et des science» 1 étoient conservées pour des siècles i plus favorables à leur développe- r| ment ; des ressources dans les be- j soins et. dans les calamités publiques contre la disette et la pauvre- < té en un mot ces établissemens étoient utiles par les services- en ̃> tout genre que l’Eglise et l’Etat en retiroient. lis étoient donc louables, et ils’ le seront dans tous les siècles où ils présenteront les mê- rG mes obiets d’utilité. xi y. Des Riens, Privilèges et Immunités du Clergé. Le Clergé ne possédoit qu’une partie des biens qui lui avoient été N légués par ses premiers bienfaiteurs ; l’autre partie étoit entre les mains des laïcs. Ils possédoient à titre hc̃ réditaire et de propriété ou à titre de bénéfice des Dixmes des Eglises Paroissiales, des Autels des Abbayes des Evèchés même. Bernard Vicomte d’Alby et son frère Frothier vendirent vers l’an 1040 l’Evèclié d’Alby et la. moitié de celui de ISinies. Ces deux Evèchés avoient été compris dans la donation de Pons Comte de Toulouse, son épouse, en faveur de son mariage. On avoit vu en Gascogne tous les Evècnés entre les mains des Seigneurs laïcs, de sorte qu’il restoit à peine dans cette Province de quoi pourvoir à la subsistance d’un seul Evêque. Grand nombre d’Abbayes avoient éprouvé le même sort-Quant aux Dixmes Eglises et Autcls, rien n’étoit plus commun que d’en voir entre tes mains des laïcs. XIV.