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tiquitùs à Monastcriis possessorum. Multi enim Abbatialium aut Convcnlualirtm mensarum partes nunquam fuerunt. In exemplum adducere possemus plures Ecclesias jam redditibus instructas, et à Clericit sive à Monachis possessas priusquum fundatores vel fundatorum jurium Vicarii cas Monasterio cuidam subjecissent en lege, ut certus Monachorum numerus in Us aleretur ad sacras laudes Deo persolvendas. Quam quidem conditionem suis fundationibus quoque apposuerunt plurium Prioratuum recentium condi tores. Porrb liquet istius generis Prioratuum possessiùncs à Ccnsu Abbatiali vel conventuali Alonasteriorum, quibus tamen subjacebant, semper fuisse disjunctas. Cteterùm Prteposili sive Priores Monastcr.io cuidam ubnoxii ad illud quotannis conveniebant primarii Cocnobii Conventui gestiotiis sux rationes rcddituri. Ejusr /iotli Ca’tus vocabatur C apitulum générale cujuslinet Monastem maxwu < distinguendum a Capitulis gencralibus recentium Ordinum et Congr* gationum vel etiam à Capitulis Provincialibus Lateranensis Concilii îl dccrvto institutis. //iec enim à se invieem valdè differunt nec conveniunt nui ..S nomine tcniis. ̃ Pucri à prima wtate supremo Aumini dci’ovebantur in militiam e : Clcricalem vel Monasticam ad- si sciscendi, sed ferè nunquam fie- ri bant cjusmodi oblationes citrà ali- 0 quam donationcm v. g. quidam a Condomensis Abbatiœ Bcnefactor ti unum cr filiis suit «huic Cœno- d » bio serviturum juxtà regularum e » institutionem delcgavit et me- d » dictatem sylvte de Land largitus n » est ̃̃». Mirum quot nobiles viros f ad Monasticam pro/essiûnem am- c plèctcndam induxerit sxculi va- n nilatum satietqs et fastidium, vel c agenda : snlutaris pœnitcntUe desiderinrn aut solitarim vitx suavi- d tas Dùm ex Monastcriis multi 1 ceviij 1 PRJBFATIO. ..w..). 1, UG nombre qui n’en ont jamais fait putSm tie. C’étoient des Monasteres et detll Eglises déjà fondées et oca^jj^ par des Clercs ou par des que les fondateurs ou leurs ams& 3 cause mettoient sous la dépendu». "m ce d’une Abbaye ;’ à condition .£>£ les faire desservir par un certain., ’.3 nombre de Religieux ; ou des ft* dations nouvelles faites aux mè- ’’È mes conditions. Il est visible que ces sortes de Prieurés n’ont jamaût s été des démembremens des Man> I, ses Abbatiales ou Conventuelle*. Au reste les Prévôts ou Prieurs dépendans d’un Monastère venoient tous les ans rendre compte de leur administration à la Communauté du Chef-lieu c’est ce que l’on appelloit le Chapitre général de chaque Abbaye qui n’a rien de <~ commun que le nom avec les Chapitres généraux des Ordres et Comgrégations modernes et même avec les anciens Chapitres provinciaux institués par Je Concile de Latran. _<- _L_, ])v~< –n-~i L’usage de consacrer à Dieu les -^m enfans dès l’âge le plus tendre, subsistoit encore dans les Monasteres et dans le Clergé séculier. Ces oblations étoient ordinairement accompagnées de quelques douations : un bienfaiteur de l’Abbaye de Condom y offrit un de ses fils, 1 et donna au Monastere la moitié JB d’un l>ois. Les Monastères n’étoient ̃*̃ pas seulement remplis par les en- ’’1 fans des Nobles, une foule in- m croyajble de Seigneurs désabusés du W monde et de ses vanités, ou tou- M chés du repentir de leurs crimes, M venoient les y expier et goûter ks m douceurs d’une retraite salutaire. M Tandis que l’on tiroit les meilleurs M

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