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tenant aucun compte des avis de son Castellanus et Episcopi Vassal- ,*£• » r-Seigneur, l’Evèque de Cambrai, lui lui rapinarum multorumque Jananda défiance. L’Evéque le fait cinorum reus # spretis Domini ajourner plus de tfcois fois à corn- sui monitis # eà contumacm daparoître en sa Cour, pour rendre vénérai ut di/fidentiam Doraison de ses injustices, sous peine » mino suo mandaverît. Mandade félonie, et de confiscation de sa » vit igitur Episcopus ei non seTerre Hugues comparoît enfin » met sed plus vice tertid ut refuse de faire aucune satisfaction, » antè conspectum ejus veniens # et se retire. Les Pairs et tous les » prastntibus comparibus suis, in Nobles (lui avoient assisté à ce » rectum staret de in justifia sua, Plaids, le condamnent tout d’une (et quidem) sub nomine terrm voix, et son fief est confisqué. » sua et in fidelitate quam jurait verat. Ad ultimum antè conspectum Domini sui prstsentibus com» paribus suis venit, sed rectum facere noleiis, recessit. Undè compares » ejus et alii quhmplurimi nobiles qui communi, utriusque causa huic » Placito interfucre > Hugonem reum vacantes terram quam de Epis» copo tenebat, ei abjudicavére i.

V ivoué assistoit aux Plaids gé- Ex Historid Monasterii S. ibid. ,>. 63c. néraux de l’Abbaye de S. Hubert Huberti Placitorum gencralium les Juges sont nommés Echevins, ejusdem Cœnobii quibus ter in et c’est a eux seuls qu’il appartient anno tantùm interertint Advocati, de fixer l’amende. On voit aussi Judices nomine Scahinorum dodes Echèvins juges dans la Cour de nabantur cor unique solorum arjustice de Berg et dans celle d’Ar- bitrio l adium dejtcrminabatur dros et de S. Orner. On a pu re- solvendum. Scabini quofjue ju–marquer que le terme de Pair étoit dicum muncre fungebantur in deslors en usage pour désigner Curiis Bcrgensibus Ardensibus îhu.pp. ioo. ceux d’une même condition et les et Audomarensilnis. Cwterùm nc- et 305. Vassaux qui rclevoient immédia- cesse non est Lectorcm monerc tentent d’un même Seigneur. Paris, vocabulum jam tiun ad destgnandos homines {>aris œnditionis vil pari clientèle gradu ejusdcm Doinim f assallos usurpatum fuisse.

Lorsque la Cause étoit obscure, lit Causis obscuris cùm in va- Du.’iium et que les avis éloient partagés on rias sentent ias abibant Judices cma*™™ ct cjuc les avis S C ()lCn part<lges, Un ria,c scrttcrttia.r alribanl Jurlicws ~,u,uun. la faisoit décider par le duel. C’est Monomachid dirimebantur lites. ce qui arriva dans le Procès entre Quod ex Libro Mime. S. Benel’Alihaye de S. Benoit sur-Loire et (lict’-> r("lt’hr’t in <«"’ f’Ioriaun Seigneur nommé Iscmbard, au c<"scrn Abhatem inter et Militent sujet d’un Serf. On ordonna te nomine Isetnbanlum de .Srrro if uo- /̃ ll./<. comlial entré le Serf et le Cliam- <lam eujus parentes ̃/̃oriacen.is 41U. pion do ce "’Seigneur. C’éloit enco- Ctvnobii juris fuerant. « Tandem, re uni ; Cause obscure que celle de { ait Serif)tor mu(ti. priiis e.ra- ̃ cette prétendue sorcière accusée r’’v conrentieulis adjudicatum • I avoir donné une maladie de Jan- » est idem negotiiim Monomagiieur a Guillaume 5 Comte d’An- elùd "terrninari rfeherc >. Idem nOllU’HK1 par dc«j CUcliaiitClUCUS. refert .̃Idemaru.t Cahatn n.si.s de ’*ii la termina par le combat singu- venefieù irtrt/d <-tui/t tif malrfieis l|(’i’ la sorcière lut brtijée après la artilnis attrihutt/.t f/hr.it Guillal-