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successor et lucres ah omni Domanio, seu, ut aiunt, panagio excluditur pronum esset concluCoronm fueredem etiam prias i particeps fient, ac proindè ab natu-majoris vim legis apud Henricus jam ab anno 1015 Burgundùe Ducis titulo gaudebat, ut liquet ex Diplomate Roberti Regis, eodem anno S. Benigni Monachis concesso. Idem dicitur Ducatu potitus quamdiù vixit Robertus. Verùm per totum illud tempus nullum superest monumentum ad Burgundiam pertinens quod ipsius nominc inscriptum sit. Contrà indicant ornnia supremam in Burgundid potestatem remansisse penes Robertum Regem qui multis posses&ionibus potiebatur in Ducatu. Enim verô anno 1015 salvamenta villarum plus quadraginta in Bur-~ jundià sitar um S. Benigni Molasterio concedit, Anno autem 1018 Flaviniacensibus Atonahis Capellam quamdam infrà i nœnia Mduorum civitatis con’ert. Ad ^egiuinS^mwixn sine lubio pertinebant Avallo et Belna, lurgundUe civitates à Hoberto uniore expugnatse in bello quod tu, um Henrico fratri suo natu-maore adversùs patrem moverat quibus certe uppugnandis abstiuisset, si fuissent in potestate )«cw Ncnrici, nisi forte tlicatr Hcnricum Regni socium facun Ducatu decessisse. Régnante autern I/cnrico, ïlobcr.is ejus frater à quo ducit originem nma Ducum Burg. Dynastia nnilius Diicatùs pos^essionibus et ’serogativis potitus est. Char tue us nominc inscribuntur, curias diciales convocat privile– Ib*. p. 597. Ibid. p. 40.


pere l’eût associé à la Royauté : le droit de primogéniture auroit donc été établi sous la troisieme Race ? r’ dere Hugonem, prout natu-majorem, kabîtum fuisse quàm Regni consors et ipsis Capetiana Dynasùm initiis jus Francos obtinuisse. Le Prinoe Henri, second fils de Robert, est qualifié Duc de Bourgogne dès l’an 1015 on prétend qu’il conserva ce Duché, même après son association à la Royauté, jusqu’à la mort de son père ; mais soit avant, soit après son Couronnement, on ne trouve aucun acte concernant la Bourgogne, en son nom. "il n’est pas même qualifié Duc dans ^es Diplômes après l’année i

qui est celle où il fut couron- J 

né. Tous les actes qui ont précédé < cette époque ou qui l’ont suivie, 1 émanent de l’autorité du ’Roi Robert, qui paraît ne s’être désaisi ni r de la Souveraineté ni même de plu- r sieurs Domaines de ce Duché en g 1015, il cede à S. Bénigne de Dijon «  les droits qui lui étoient dûs sur 1 plus de quarante terres ou villages c< en 1018, il donne à l’Abbaye de n Flavigny une chapelle et ses dépendanccs situées près des murs d’Au- d tun. Beaune et Avalon étoient en- B core du Domaine Royal : car dans ji la guerre que Henri déjà couronné ci Roi et son frère firent à leur pere, jo le jeune Robert s’empara de ces à deux places qu’il n’eut certaine- nt ment pas attaquées si elles eussent D appartenu à son frère à moins que tu l’on ne dise que Henri depuis son tu couronnement cessa de jouir de ce Duché. Sous le Rogne de Henri I, Roj>wt son frere, chef de la première tu Race des Ducs de Bourgogne jouît pr de tous les Domaines et de toutes on les prérogatives attachées au Du- pr «<̃• Tous les actes sont expédiés ejl en son nom ; il tient des Cours de ,«, privile-