Page:Bouquet - Recueil des Historiens des Gaules et de la France, 11.djvu/149

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tibus non infrequens est. Bona qusedam tanquam propria possidebant Régime,- de quibus vef testamento vel alid rationè cum approbatione Regum statuebant. Helgaudus narrat Adelaidem Roberti Regis matrem Sylva nectense Collegium Canoniconint S. Frnmbaldi instituisse, et de quibus viverent abundè subministrasse. Recensentur in quodam Roberti Diplomate vi/te, Eccfesiic et diversi generis possessiones ah cadem Adelaide ./rgento/ienti S. Mariœ I-arthenoni pie et libcraliter eoncess.-r. Constantin quant idem Robertus in alio Diplomate « in » administratione rrrnm ad se » "pertinentium satis utilem et » stremtam dicit priedium quod i ex a uro ex pat ris sut dono asportato ernentt B. M. Compcndiehsis Ecclesix humiliter dédit et y de rot 1-, jure /’r.rtorio ct Forensi trudidit ». in Regno Burgundiie F.rnn -ngardis Rrgina ad fundationem Monasterii Talueriarum suis r impensis a-dificuti mu/ht largitur cum jwrmissione senioris sui llodolphi Régis. Hugo Roberti filins nat a– major, etiam in Regni eonsortium u pâtre adsc>tusy « C’ernens, {ait » (ilaber Hist’or. libro. 3, cap. 9) » se niliil Ihtniuiii rèi peeitliaris » prieter victiim et vestitum ex » l’egno u/idè evronattts fuerat, « passe mandare cœpit corde tri» stari, atqtte apud ptrtrcm, ut ci » quipptani Dominii largiretur » conqueri » obstante matre avarissimà et mariti Magistrâ. Hugo rebellât adversits patrtm deindè arinis depositis, ,a genitoribus ohtinet jus uhiquc et potestatem Regni. ftotatu dignum videtur Henricum juniorem jam Burgundite Dueem fuisst, cum Hugo natu -major nondùm coronatus omni prorsùs Domanio careret. Quod si jam tune inoleverit jus quo Regni ` cxliv PRJSFATIO. peut voir la même chose !dans w beaucoup d’autres Chartes. maines propres dont elles disposoient, et qu’elles pouvoient ’mè- ’̃ me aliéner, en faisant confirmer leurs donations par les Rois. Adélaïde mère de Robert, fonde l’Eglise de S. Frambaud de Senlis pour douze Clercs et comble de bienfaits l’Abbaye d’Argenteuil. La Reine Constance > dont le Roi son époux loue l’intelligence à gouverner les biens qu’elle possédoit, donne à l’Eglise de S. Corneille de Compiegne un Domaine près de Verberie qu’elle avoit acquis avec l’argent dont son Père lui avoit fait présent avant son mariage. Le mème usage subsistoit dans le Royaume, de Bourgogne, où la Reine Er- «  mengarde, épouse de Rodolphe 11I, fonda l’Abbaye de Taloire. Hugues, fils aîné du Roi Robert, ne jouissoit d’aucun Domaine en propre, même après son Couronnement l’avarice de sa mère Constance le réduisoit à n’avoir sur ceux de la Couronne que son en- ̃ tretien. O Prince en témoigne son ̃ mécontentement, et demande un ♦ I Domaine les armes .’i la main ; son ̃ père lui assigne des revenus couve- I nables à sa dignité et à son rang- ̃ 11 est remarquable que tandis que le I Prince Hugues n’avoit aucun Do- ̃ mainc Henri son frère puîné étoit ̃ déjà Duc de Bourgogne, La loi qui I ne donne ni Domaine ni apanage à ̃ l’héritier du Trône auroit-elle I commencé deslors à se former ? Si ̃ elle étoit alors en usage, l’aîné étoit ̃ donc regardé comme l’héritier de H la Couronne, même avant que son ̃ Les Reines jouissoient de Do- ̃̃" m

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