Perierunt acte inaugurattonis ffugonis-Capeti f Roberti et Henrici. Prttcipuos in Begum oonsecratione ritus adhiberi solitos exMbet ordo qualiter Phiiippus in Regem coronatus est, quent Gervasio, Bemensi Archiepiscopo, tribuit Rivetus. Ibi animadversione digna videntur fidei ca~tholicm expositio ah Archiepiscopo facta Regis inaugurandi professio sive promistio iisdem concepta verbis atque alia in Archivo S. Martini Turonensis sub nomine Hugonis-Capeti asservata, quam ad calcem undecimi Voluminis puhlici juris facimus prxtereà milituui et populi tàni majorum quàm minorum acclamationes his vocibus expresse y Laudamus, volumus, fiat Episcoporum Abbatum et Procerum nomina et dignitates, ordoque sedendi inter r.os servatus sermo denique à Gervasio antistite ̃ habitus quo Regis electionem et l consecrationem totius Galluc ’̃ Primatum swnmique CanceUa> rii munus Remensi sedi vindicare > conatus est. Hoc quoque non prm’̃ termittendum quod cum à Lega• tis Routante Sedis in contraver–siam adductum esset an summi ̃ Pontificis- consensus in eà re foret necessarius id sine Papae nutu fieri licitum esse disertum t ibi est. Adeb semper Francorum animis altè fiMim Francité Reges nulli humante potestati sub̃ jectos à solo Deo Regum Rege pendere. Honoris tamen et amoris gratiâ tùm Papae ibi afluerunt Legati. Hinc nulla Jides habenda Auctori vitte S. Lietberti harranti « Domnum Pontificem ab Henrico Rege et à Gervasio > invitatum libenti anima se se » petentibus exhibuisse Regue> que benedictioni interfuisse. » K«fUIUMi i S- •"• ’• t .] l t I
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ï Tom. 11. f.
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Nous n’avons aucune relation
circonstanciée des Sacres de Hugues-Capet,
de Robert et de. Henri
I. Le procès-verbal du Couronnement
de Philippe 1 du vivant de
son pere est le premier monument
de cette espece pour la troisieme
Race. On peut y voir en détail toutes
les circonstances qui acoompagnoient
alors cette auguste cérémonie
la profession de foi du jeune
Prince sa promesse toute, semblable
à celle de Hugès-Capet
conservée dans les Archives de S.
Martin de Tours, les noms, qualités,
ordre et séance des Èvêques
Abbés et Seigneurs qui y assisterent,
les discours et les prétentions
de l’Archevêque de Reims
les acclamations de la noblesse et
du peuple et les autres formalités
qui étoient alors’en usage. La difficulté
que les Légats de Nicolas II
voulurent faire sous prétexte que
l’on ne pouvoit procéder au Couronnement
de Philippe sans le consentement
du Pape ne servit qu’à
faire constater solemnellement
cette maxime gravée de tout tems
dans l’esprit et dans le cœur des
François que la Couronne de
France est indépendante de toute
puissance étrangère. On peut remarquer
en passant que l’Auteur de
la vie de S. Lietbert Evêque de
Cambrai, étoit mal informé lorsqu’il
dit que le Pape invité de la part
du Roi par l’Archevêque de Reims
assista à la cérémonie du Sacre de
Philippe I ses Légats seuls y assisterent,
et on le leur permit par honneur
et par déférence pour le S. Siege.
Les Canons d’Abbon, et la lettre
de Hugues-Capet à Séguin Archevêque
de Sens, font voir que les
Grands du Royaume prêtaient serment
de fidélité à nos Rois après
leur couronnement et que les
Evéques n’en étoient pas dispensés.