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passim usurpât» qum nihil aliud sonant apud UUus tetatis Ocriptores nisi. meros Magnatum et populi plausus et acclamationes quibus Regis coronati jus publiée profitebantur. Rêvera Philippus in sacramento inter Coronationis sua solemnia prestito non dicit se riiox futurum Regem Francorum electione ac voluntate Optiniatum et populi, sed tantùm Deo propitiante, quod argumenta est Reges nostros à solo Deo trahere jùs ad Regnum quod ipsis paternd hereditate ~D.n Le droit d’aînesse devient sous la troisieme Race une loi fondamentale du Royaume et donne à la succession héréditaire une nouvelle perfection. Le Roi Robert associe successivement à la Royauté ses deux /fils aînés Hugues et Henri. Le ehoi|c qu’il ût du premier n’éprouva aucune difficulté il n’en fut pas de même à l’égard de Henri. La Heine Constance voulut l’écarter du Thrône pour y placer le jeune Robert dont elle, étoit idolâtre elle sçut gagner par ses intrigues une partie de la Cour et presque tous les Evêques. Le docte et vertueux Fulbert encourut sa, haine plutôt que d’approuver une préférence qu’il regardoit comme injuste. La lettre que lui écrivit à ce sujet Odolric, Evèque d’Orléans, et qu’une note du volume précédent suppose contraire au droit de primogéiiiture, nous paroit le favoriser. On y voit clairement que Fulbert n’épousoit si vivement les intérêts de l’aîné que parce qu’il Sît- étoit persuadé que le bon droit étoit de sou côté. L’Evèque d’Orléans lui-même paroît en convenir il se contente de représenter à Fuibert que la Reine est irritée de le voir du sentiment du Roi qu’Henri passe pour un Prince mol, lâche, .< négligent, que^son jeune frère’ a i des qualités tout opposées, que te consentement des Grands ou de la Nation ’mais par la grâce de Dieu, de qui seul nos Monarques tiennent leur droit à la Couronne qui leur appartient par la naissance. Hereditarise successionis jus in Regnum. jure primogeniti cenfirmatur et perficitur. Reopse testante* Orderico f^itali, ftistvl rue, Ecclesiasticss libro septimo, Rex Henricus jure primogeniti debebat redimiri Regui fascibus : undè Legem qud naty -major ( prx fratribus junioribus Regnum adipiscitur, jam indè it tertix stirpis origine vigujsse merito nvbis colligi videtur. (Juo circà non possumus suffragari ruidam •/<>luminis pncredentU in epistolain. Odolrici ’/turcliant’nsis ad Fulbertum Carnotensem notu/,e in qud dicit ur Odolrici rerba « ria deri innurre nondùm tune » apud Gallns jus inconcussum » obti/tuisse, ut .sine ullà con» traversin in paternum solinin » natu-major filiorum Rt-gis » succéder et ». Quant qui de m in sentent iam desectuterunt nonnul H ex récent ioribus Hiitori :e Franciese Scriptoribus. A’obis atttem Odolrici epistola contrarium videtur non modo //)~«rrf ’<’</ etitim apertè declarare. Ibi tnim agitur de Roberti suceessore designando et in Regrii consortium post Hugonis juvenis mortem adsciscendo. f arias in parte* abicrant ,4ulici. Henrico ut pote natu-majori favebat Rex Robertusf MRoberto natu-minori Regina strictim accipiendte sunt electionis, consensus, voluntatis rx>ces in 1a ordination* -Coronationis Philippi vel in laudatâ Ducis Aquitanite épi told vel alibi